Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), dénonce les pressions politiques et les intimidations, contre les hommes de médias dans la collecte de l’information et la dénonciation d’actes de mauvaise gouvernance.
Denis Nkwebo, le président du puissant syndicat des journalistes au Cameroun, a saisi l’occasion de la 25e journée internationale de la liberté de la presse, pour dresser un bilan sans complaisance de la situation des médias dans son pays.
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« Nous n’avons ni peur, ni honte d’être seuls dans ce combat, au milieu d’une corporation piégée par un pouvoir politique obnubilé par sa seule survie », a déclaré le président du SNJC.
Nkwebo a dénoncé les mauvaises conditions de travail de ses confrères, « les journalistes n’ont pas de bons salaires. Les journalistes n’ont pas de protection sociale. La CNPS et les patrons se sont arrangés pour que les cotisations sociales ne soient pas versées. […] Tout cela est fait, pour nous maintenir dans le besoin et entretenir une certaine presse jaune de couleur et racaille dans le fond », a poursuivi le leader syndical.
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Le SNJC, qui dénonce la presse à gage, le journalisme de la haine et de la division, a également fustigé l’existence des marionnettes au service du pouvoir, que sont le Conseil national de la communication (CNC) et la Commission nationale de délivrance de la carte de presse.