Liberté de la presse : la place du Cameroun en 2022

• Le 03 mai est une Journée spéciale pour la presse

• Elle est célébrée dans le monde entier

• Reporters sans frontières présente la situation de la presse au Cameroun



Le 03 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse (JMLP). Ce 03 mai 2022, c’est la trente-et-unième fois que le monde entier célèbre cette journée. L’initiative permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. Une occasion pour Reporters sans frontières (RSF) de dresser comme d’habitude le bilan de la situation de la liberté de presse dans les pays.

Cette année, la Journée mondiale de la liberté de la presse (JMLP) est axée sous le thème : « Le journalisme sous l’emprise du numérique ». Selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), cette thématique met en lumière « les multiples façons par lesquelles les développements récents en matière de surveillance par des acteurs étatiques et non étatiques, ainsi que la collecte du big data et l’intelligence artificielle ont un impact sur le journalisme, la liberté d’expression et la vie privée ».

La place du Cameroun

En mai 2019, RSF, organisation spécialisée dans la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, a présenté des conclusions et des préoccupations sur la surveillance et les droits de l’homme : « La surveillance des individus souvent des journalistes, des militants, des figures de l’opposition, des critiques et d’autres personnes exerçant leur droit à la liberté d’expression s’est avérée conduire à des détentions arbitraires, parfois à la torture et éventuellement à des exécutions extrajudiciaires ».

Jadis, le pays était classé 131ème sur 180 pays. En 2020, c’est 134ème sur 180 ; puis 135ème sur 180 en 2021.

Cette année, le classement RSF sur la liberté de la presse renseigne que le Cameroun a gagné dix-sept (17) places en 2022. Selon l’organisation, quatre cent quatre-vingt (480) journalistes sont emprisonnés dans le monde en 2022. Sur près de cent quatre-vingt (180) pays passés au crible, le Cameroun est classé 118ème.

Le pays dirigé par Paul Biya gagne dix-sept (17) places par rapport à l’année passée. En tête du classement, se trouve la Norvège où la presse est plus libre. L’Érythrée est le dernier pays du classement.