• 03 mai, Journée de la liberté de la presse
• Etat des lieux au Cameroun
• Propositions de solutions
Ce mardi 03 mai 2022, le monde entier célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse (JMLP) pour la trente-et-unième fois. L’évènement, placé sous le thème « Le journalisme sous l’emprise du numérique », permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse à travers le monde, défendre l’indépendance des médias et rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. La diaspora camerounaise a fait une demande au gouvernement de Paul Biya qui va dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes de médias.
Le Collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora camerounaise (Code) s’est exprimé en ce jour, à travers un communiqué dans lequel il fait des demandes aux autorités en charge de la gestion du pays.
Les associations de la diaspora combattante et patriotique du royaume de Belgique, exhortent les gouvernements à travers le monde, à dépénaliser le délit de presse, à mieux répartir les concours publics à la presse, à protéger les sources de l’information et à veiller autant que possible, à la sécurité du journaliste.
Les associations de la diaspora combattante et patriotique du royaume de Belgique, regrettent la disparition de nombreux journalistes, à l’instar de Norbert Zongo, de Pius Njawé, de Jean Ellen, d’André Kiefer, de Wazizi, etc.
Elles exhortent les gouvernants à libérer les journalistes camerounais dans des conditions de procès équitables et justes. En 2021, les deux journalistes Paul Chouta et Emmanuel Mbombog Mbog Matip sont sortis de prison après avoir passé respectivement 24 et 16 mois derrière les barreaux à la suite d’accusations de diffamation.
Le Collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora camerounaise (Code) s’est également penché sur la situation de la presse privée.
Les journalistes des régions anglophones sont régulièrement accusés d’être complices du mouvement sécessionniste qui s’oppose depuis plusieurs années au pouvoir central de Yaoundé. En 2019, l’un d’entre eux, Wazizi a été détenu au secret, avant de mourir quelques jours plus tard. L’enquête indépendante promise n’a jamais eu lieu. Paul Chouta, agressé à trois (03) reprises, ses bourreaux courent toujours en toute impunité. La liste est longue.
Au Cameroun, la presse privée, embastillée, tient un rôle important, et contribue grandement à l’ouverture et à des corrections indispensables pour améliorer les systèmes de gouvernance. Pour cette raison, elle mérite attention soins et aides de façon transparente et non de façon opaque, sélective et discriminatoire.
Cette année, le classement Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse renseigne que le Cameroun a gagné dix-sept (17) places en 2022. Selon l’organisation, quatre cent quatre-vingt (480) journalistes sont emprisonnés dans le monde en 2022. Sur près de cent quatre-vingt (180) pays passés au crible, le Cameroun est classé 118ème.