Un petit garçon d’un mois a été retrouvé mardi 31 janvier 2023 devant une maison privée au quartier Newton à Limbe, dans la région du Sud-Ouest. Selon une voisine, le petit nommé Malika a été déposé devant sa porte aux environs de 23h alors qu’elle s’apprêtait à aller se coucher.
Une fois dehors, la jeune dame a retrouvé le petit allongé par terre et en pleurs. Elle s’est dépêchée de le ramener à l’intérieur. Les autorités locales ont été contactées par la jeune femme et une enquête policière est en cours pour essayer de retrouver la mère biologique qui n’a encore fait aucun signe de vie.
Ces histoire de femmes qui jettent leurs enfants ou les tuent sont malheureusement légion au Cameroun. L'on se rappelle d'ailleurs de cette femme qui a endormi pour toujours son bébé, pour pouvoir aller s'éclater en boite de nuit.
Invitée par des hommes pour une soirée en boîte de nuit, une jeune maman (photo) a eu la "brillante" idée de donner une drogue à son bébé.
L'objectif de la jeune maman n'était pas de tuer son bébé. Elle a expliqué à ses proches qu'elle lui avait donné du tramol, afin qu'il puisse s'endormir et elle d'aller s'éclater librement en boîte à Tiko, jusqu'au matin.
Sauf que les choses ne se sont pas passées comme notre "bimbo" l'avait souhaité.
A son retour, elle retrouve son enfant inerte qui ne respire plus. Toutes les tentatives pour réanimer le bébé ont échoué.
Tout le quartier est en colère contre cette jeune maman qui n'a pas encore compris que la naissance d'un bébé était une responsabilité qui lui impose une nouvelle vie.
Le Tramol ou encore le Tramadol est un médicament (drogue) qui est largement consommé en Afrique subsaharienne. On le retrouve abondamment au Cameroun.
Il n’existe pas de données fiables sur la consommation de drogues en Afrique de l’Ouest. Cependant, on estime que l’usage abusif de Tramadol a fortement augmenté, notamment au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Depuis quelques années, dans la ville de Gao par exemple, un nombre croissant de jeunes – hommes et femmes – consomment des comprimés acheminés du Niger.
Si le Sahel est particulièrement concerné, cette région de l’Afrique de l’Ouest est loin d’être la seule affectée. Selon des données du Réseau épidémiologique sur l’usage des drogues au Nigeria (NENDU), 71 % des usagers nigérians d’opiacés sur l’année 2015 ont déclaré que le Tramadol était le produit le plus fréquemment consommé.
Son coût est le principal facteur qui explique ce succès. Au Sahel par exemple, le comprimé est généralement vendu entre 10 et 50 CFA selon les pays, soit un montant bien inférieur aux dérivés de la cocaïne et de l’héroïne.