Limbe : Un homme menacé de mort par un militaire à cause d’un conflit foncier

• Un conflit foncier oppose les deux hommes

• Le militaire a empiété sur le terrain de son voisin

• Il menace de lui tirer dessus

C’est une histoire qui laisse pantois plusieurs personnes au regard de la gravité des menaces qui qui pèsent sur le monsieur et surtout du fait que celui-qui le menace de mort n’a pas du tout raison selon certains témoignages. En effet des images vidéo d'un supposé militaire font le tour des réseaux sociaux depuis quelques temps. Sur cette vidéo, on voit un menaçant un homme avec son arme dans le quartier de Makoka à Limbe, dans la région du sud-ouest du Cameroun. Plusieurs sources affirment que le soldat a menacé de lui tirer dessus en raison d'un conflit foncier qui dure depuis plus de six mois maintenant. Ce qui se passe et qui été relaté par un voisin c’est que l'officier militaire présumé, dont nous avons obtenu le nom de M. Ekwasum Stephen, aurait empiété sur le terrain en prolongeant ses travaux de construction. Lorsque le propriétaire s’est plaint, il aurait menacé de le tuer s'il lui reprochait de s'immiscer à nouveau sur son terrain.« … il construit devant le terrain, et quand mon beau-père lui a fait des reproches, il est sorti avec son arme et a menacé tout le monde. Il a même cassé la porte et leur a dit qu'il était la loi », a raconté le proche de la victime.

Se sentant ainsi en danger, M. Akwenta Lucas, le propriétaire du terrain, aurait signalé ux autorités qu’il est victime de menaces de mort par le soldat et la gendarmerie qui est sur le dossier tentent de les réconcilier. Apr-s voir examiné le dossier les enqueteurs de la gendarmerie de Limbe ont estimé que Akenta Lucas avait raison, sauf que le soldat qui continue de lui proférer des menaces n'a pas été sanctionné pour avoir utilisé son arme pour menacer un civil.

De tels événements sont devenus courants dans les régions anglophones depuis le début du conflit armé. Des civils innocents de plus en plus victimes de menaces des hommes armés. Entre enlèvement, assassinat, brimades et demande de rançon, les civils ne savent plus à quel saint se vouer.