Livre: Pierre Ndzengue vu par lui-même

Mon, 20 Jul 2015 Source: Cameroon Tribune

L’ambassadeur du Cameroun vient de publier un essai sur son parcours au sein de la diplomatie camerounaise.

L’ambassadeur du Cameroun au Japon, Pierre Ndzengue, vient de commettre un ouvrage. « Au service d’un idéal et du Cameroun, (1978-2007), tome 1 ». Un livre de 180 pages édité chez Proximité. Il s’agit d’une sorte de testament qu’il laisse à la portée des étudiants en diplomatie en particulier. Mais aussi, globalement, à ceux qui s’intéressent ou se préoccupent du rayonnement du Cameroun par le biais de l’action diplomatique.

Si, « Au service d’un idéal et du Cameroun » porte la mention ‘‘tome 1’’, c’est à juste titre. « Cet essai est le résultat de la première tranche de mon histoire avec la diplomatie de juillet 1978, année de mon intégration au ministère des Affaires étrangères dans le corps des affaires étrangères à janvier 2007 quand, ministre plénipotentiaire, hors échelle, je quitte mes fonctions de directeur des affaires d’Amérique et des Caraïbes », écrit Pierre Ndzengue.

Le lecteur y trouve le récit d’une carrière de la Centrale (Yaoundé), puis à Genève aux bords du lac Léman, ensuite à Washington DC sur les rives du Potomac et enfin, retour à Yaoundé dans les services centraux du ministère des Relations extérieures.

Tout au long des pages, l’on retrouve un diplomate sous le feu de l’action, avec des souvenirs, des rapports entre l’auteur et ses différents chefs hiérarchiques, les dossiers qu’il aura traités et les coups qu’il aura reçus. Cependant, au delà de l’intérêt humain du parcours professionnel de Pierre Ndzengue et de ses vicissitudes de fonctionnaire, il y a au bout de l’œuvre, un segment plein d’audace pour un diplomate encore en exercice.

« Le Cameroun dont je rêve », est l’intitulé du chapitre IV où l’ambassadeur du Cameroun au Japon décline sa vision de la diplomatie. Pierre Ndzengue utilise la poésie pour afficher son idéal. Il voudrait voir des diplomates engagées à fond, « des agents qui sont capables du saut dans l’inconnu, toujours béant de la création ».

Il prône en outre une rupture «plus profonde avec le soi-même encore égocentrique, qui a, jusqu’ici largement dominé, bloquant tout processus de dynamisation ». L’on est déjà curieux de savoir ce que l’auteur dira dans le tome 2 au moment de faire le bilan définitif de sa carrière.

Source: Cameroon Tribune