Logement: plus de la moitié des Camerounais sont propriétaires

Logements Camp SIC Logements Camp SIC

Thu, 15 Jun 2017 Source: cameroon-info.net

Cependant, l’Institut National des Statistiques relève qu’un peu plus d’un ménage sur trois habite un logement situé près d’un cours d’eau non aménagé.

Dans sa publication du 14 juin 2017, Le Quotidien de l’Economie indique que les derniers résultats issus de la quatrième Enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM 4) sur le parc de logements montrent que les Camerounais sont plus propriétaires de leur logement que locataires. Entre 2007 et 2014, 58,7% des ménages étaient propriétaires de leur logement contre 32,3% qui payaient un loyer et 7,9% étaient logés «gratuitement».

Le Sud-ouest (13,7%) et le Littoral, sans Douala (13,3%), sont les régions où la proportion des ménages logés gratuitement est relativement plus importante. Dans l’ensemble, écrit l’INS, 87,1% de ménages pauvres sont propriétaires du logement qu’ils occupent, contre 54% pour les ménages non pauvres. L’étude indique que ce constat est à mettre en rapport avec le type de matériau utilisé pour la construction des logements possédés par les ménages pauvres.

La location est le statut d’occupation le plus répandu chez les ménages non pauvres, (54,7%). notamment dans les villes de Yaoundé (58,8%) et de Douala (58,1%). Ce pourcentage est de 14,3% en milieu rural. Si être propriétaire permet aux Camerounais de ne plus avoir de loyer à payer à la fin du mois, il convient de relever qu’un peu plus d’un ménage sur trois habite un logement situé près d’un cours d’eau non aménagé. Pis, moins d’un ménage sur trois (33,0%) est situé dans un périmètre d’insécurité, bien que la proportion de ménages exposés au risque lié à la proximité des stations d’essence (3,4%) ou les lignes de chemin de fer soit faible (7,4%).

36,8% de ménages disposent des installations sanitaires améliorées (WC avec chasse d’eau ou latrines aménagées) non partagées. En ce qui concerne les murs, l’étude révèle que 80,3% de ménages disposent de logements avec des murs en matériaux définitifs (béton, parpaings, briques cuites ou en pierre taillée, brique de terre). Huit ménages sur dix (81,8%) ont la toiture de leur logement faite en matériau définitif (ciment, tôle ou tuile). «Cette proportion est de 54,0% pour les ménages pauvres et de 91,9% pour les ménages non pauvres. Suivant le milieu de résidence, un écart important est enregistré: 99,1% en milieu urbain contre 67,9% en milieu rural», souligne-t-on.

Source: cameroon-info.net