L’affaire des militants du MRC emprisonnés est loin de trouver son épilogue. Récemment, la justice Camerounaise a de nouveau rejeté la demande de libérer 23 personnes détenues depuis les manifestations de septembre 2020. Leurs avocats viennent d’attaquer cette décision de la justice. L’espoir reste permis.
En réponse à la nouvelle concernant le rejet par le tribunal de grande instance du Wouri d’une demande de libération de 23 manifestants, tous condamnés et détenus pour avoir participé à une manifestation en septembre 2020 à Douala, et parmi lesquels se trouve Dorgelesse Nguessan, une mère célibataire de 37 ans, Samira Daoud, Directrice du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a dit : Nous sommes profondément déçus que le caractère arbitraire de la détention de ces manifestants n’ait pas été reconnu. Arrêter des personnes et les incarcérer au seul motif qu’elles ont exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique est clairement arbitraire, et ne respecte pas les obligations du Cameroun en vertu du droit international des droits humains. »
« Le Collectif d'Avocats Sylvain SOUOP, par mon mes soins, vient d'interjeter appel contre la décision de rejet en date du 25 janvier 2023 par Mr NDJIE Olivier, juge au Tribunal de Grande Instance du Wouri à Douala, de 23 requêtes en libération immédiate de nos 23 amis politiques, encore captifs à la Prison Centrale de Douala.Le même jour du 25 janvier 2023, Amnesty International s'indignait de ce que la justice camerounaise se mette ainsi en marge de la communauté internationale en matière des droits de l'homme », a souligné Me Fabien Kengne