C’est, en effet, ce que prévoit la loi de 1973, fixant le régime des fêtes légales au Cameroun, lorsque l’une d’elles tombe un dimanche.
Ce n’est que mardi prochain que les travailleurs camerounais vont renouer avec leurs lieux de service, sauf cas d’urgence extrême. Cette prolongation du week-end est la résultante de la loi N° 73/5 du 7 décembre 1973, promulguée par le président de la République et fixant le régime des fêtes légales au Cameroun.
D’après son article 2, sont considérées comme fêtes légales civiles et célébrées comme telles sur l’ensemble du territoire national, le Jour de l’an (1er janvier), la fête de la jeunesse (11 février), la fête du travail (1er mai) et la fête nationale (20 mai).
Mention spéciale : « Lorsqu’une fête légale civile est célébrée un dimanche ou un jour férié, le jour consécutif est assimilé à cette fête, du point de vue des conditions de travail et de rémunération », précise le texte.
Cette année 2016 justement, le 1er mai tombe un dimanche. Et la loi de 1973 devrait, en effet, se voir appliquer, pour cette 130e édition de la fête internationale du travail. Si l’on s’en tient au texte, il n’est pas nécessaire d’attendre un arrêté du chef de l’Etat pour profiter du férié. C’est lorsqu’une fête légale religieuse est célébrée un dimanche ou un jour férié, que le quitus du président de la République est attendu.
Notamment s’il s’agit de l’Ascension, de l’Assomption, de la Noël, de la fête du Ramadan ou de celle du mouton…Donc, pour ceux qui se demandaient encore si lundi sera férié ou pas, ou s’ils devaient moins lever le coude le 1er mai, pour être en forme lundi, la question ne se pose plus.
Lundi est effectivement férié au Cameroun au grand bonheur de l’ensemble des travailleurs du territoire national.