L’entretien entre le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang et Daniel Josué Cartaya Laya, ambassadeur du Venezuela au Cameroun avec résidence à Malabo en Guinée équatoriale a duré environ une trentaine de minutes.
Le temps pour l’émissaire de ce pays situé dans la partie septentrionale de l’Amérique du Sud de remettre un pli fermé du président Nicolas Maduro destiné à son homologue camerounais Paul Biya et d’aborder des sujets d’intérêt commun.
« Le Cameroun et le Venezuela ont des relations très historiques », a indiqué l’hôte du Premier ministre, chef du gouvernement.
S’il s’est refusé de dévoiler le contenu du message dont il était porteur, on sait néanmoins que le Cameroun et le Venezuela sont membres d’un certain nombre d’organisations internationales dont le Mouvement des non-alignés qui tiendra son prochain sommet à Caracas, la capitale du Venezuela le mois prochain.
Occasion également pour S.E. Cartaya Laya d’apporter l’appui de son pays au Cameroun dans le cadre de la lutte qu’il mène contre la secte islamiste Boko Haram.
« Notre gouvernement condamne avec la dernière énergie, les attaques perpétrées depuis longtemps contre le peuple camerounais par la secte islamiste Boko Haram. Nous condamnons la violence sous toutes ses formes, car elle est l’arme de ceux qui n’ont pas la raison ».
Pour le diplomate vénézuélien, le recours à la violence est une façon de renoncer à la vérité. « Ce qui explique que depuis le Venezuela, nous condamnons ces attaques ».
L’émissaire de Caracas a, par ailleurs, dit la disponibilité de son pays à accroître sa coopération avec la plupart des pays du continent.
Le Venezuela, en rappel, est l’un des premiers producteurs au monde de pétrole dont les réserves sont estimées parmi les plus importantes de la planète.