Avec une moyenne de 33, 78% à mi-parcours et un pic à 43% en début d’année, le moins qu’on puisse dire c’est que la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre la corruption pour l’année 2016 dans la région du Nord, dessine une tendance en amélioration. Depuis lundi, un atelier d’évaluation de la mise en œuvre des actions prescrites, couplée à la préparation du plan d’action 2017, se déroule à Garoua à l’initiative de la Commission nationale anti-corruption (Conac).
Réunissant les délégués régionaux et autres responsables des structures publiques ainsi que les acteurs du secteur privé de la coalition nationale de lutte contre la corruption, ces travaux ouverts par l’inspecteur général des services régionaux représentant le gouverneur, en présence du président de la Conac, Dieudonné Massi Gams, s’articulaient autour de cinq axes : la prévention, la sensibilisation, la mobilisation et la sanction. En rappelant l’origine et les fondamentaux de ces campagnes de terrain, le président de la Conac a insisté sur l’impératif de la démarche participative mise en œuvre.
« C’est vous-mêmes, les principaux acteurs de la région, qui êtes les mieux placés pour identifier les poches de corruption, et mettre en œuvre les actions pour les éradiquer. Cela ne peut venir de l’extérieur », soulignera Dieudonné MassiGam’s, relevant au passage l’importance pour les responsables régionaux de prendre part eux-mêmes à cette réflexion, et non de se faire représenter.