Lutte contre la cybercriminalité : le faux combat de Nourane Foster

Les Camerounent n'y croient pas

Sat, 15 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

Surfant sur la vague de la récente publication de la jeune Diana Bouli qui a décidé de se retirer des réseaux sociaux, la députée du PCRN Nourane Foster a fait une sortie pour appeler à la condamnation du cyber harcèlement au Cameroun.

« Le Cyber-harcèlement devrait être puni par la loi. Comme conséquences nous avons la dépression chez certains et le suicide chez d’autres. Protégeons nos citoyens.

Vers une Loi Nourane contre le Harcèlement cybernétique ? », s’interroge-t-elle. Pour la militante du parti de Cabral Libii le phénomène prend de l’ampleur dans son pays.

« J’ai lu avec beaucoup de peine la décision de la créatrice Camerounaise Diana bouli de quitter définitivement les réseaux sociaux en raison du harcèlement cybernétique.

Nous en rions mais le pire pourrait arriver . Des milliers d’autres jeunes lycéens, universitaires vivent la même chose sans défense. Devons nous agir dans le sens de protéger nos citoyens des faux profils et du chantage cybernétique ? », commente-t-elle.

Si les intentions de la députée semblent nobles, elles n’ont cependant pas convaincu les internautes. La quasi-totalité des commentaires reprochent à Nourane Foster d’être déconnectée des actualités de son pays. Ce qui préoccupe les Camerounais actuellement ce n’est pas l’humeur des personnes qui s’improvisent influenceurs en se mettant à poil sur le web mais les problèmes de délivrance de la Carte nationale d’identité.

« Tu n'as pas vu les problèmes qui se passe dans un commissariat où un citoyen se fait bastonner juste parce qu'il veut sa CNI, vraiment mais nous parler des sujets sans importances tu es forte , Député la nation », a commenté un internaute.

Si les internautes ne croient pas au combat de Nourane Foster, c’est aussi parce que son parti regroupe des cadres poursuivis pour cybercriminalité. Les Camerounais se rappellent encore de la torture psychologique infligée à Mirabelle Lingom accusée à tort par des cadres du PCRN de figurer dans une sextape avec le lanceur d’alerte Paul Chouta. La jeune dame perdra la vie dans des circonstances floues sans pouvoir laver son honneur. Plusieurs hauts responsables du parti de Cabral Libii ont été entendus de le cadre de cette affaire .

Source: www.camerounweb.com