• Une affaire de mœurs secoue le lycée de Ngaoundal
• Le proviseur déplore la situation
• Des enseignants entretiennent des rapports scandaleux
Une affaire de mœurs secoue le Lycée de Ngaoundal, dans le département du Djerem, région de l’Adamaoua. Il s’agit d’une affaire où plusieurs enseignants sont accusés d’avoir engrossés une vingtaine d’élèves. « Il m’a été donné de constater pour le déplorer, que certains enseignants entretiennent des relations coupables avec leurs jeunes élèves filles », écrit le proviseur du Lycée de Ngaoundal dans une note de service N°218/NSR-AD/DD/AR-NDAL/LT-NDAL/21-22 . « A l’heure où nous mettons un accent sur la moralisation des comportements et dans le souci de sauvegarder l’image de marque de l’enseignant dans notre établissement, je tiens à rappeler à nos jeunes collègues que de telles pratiques contraires à l’éthique et à la déontologie constituent des fautes lourdes et sont sanctionnées avec une extrême sévérité par les juridiction>>, prévient le chef de l’établissement.
C’est en effet une note du commandant de brigade de gendarmerie (CB) de l’arrondissement de Ngaoundal adressée au colonel, commandant la légion de gendarmerie de l’Adamaoua qui donne les détails de l’affaire. Dans cette correspondance dont l’objet est « les établissement scolaires et secondaires face à la problématique insécuritaire et sociale dans l’arrondissement de Ngaoundal », soumise à l’intention de sa hiérarchie, le CB detaille, en 17 mois, 26 élèves ont conçu de leurs enseignants. Mineures pour la plupart, elles fréquentent aux lycées classique, technique et bilingue de Ngaoundal. Le phénomène croît à Ngaoundal, au point où, au lycée classique « deux filles sur dix sont enceintes des enseignants », informe le commandant de brigade. Les rapports intimes ont lieu « dans des auberges, salles de classe, les week-ends et à leurs domiciles pour les célibataires», ajoute le commandant de brigade de gendarmerie de Ngaoundal.
Pour les enseignants accusés il s’agit d’une cabale. Pour certains, il s’agit des petits conflits entre les hommes en tenue et les enseignants La réaction des autorités reste attendue.