Dans un article publié en breakingnews sur sa page Facebook, le journal Week-Infos partage avec les Camerounais, une nouvelle selon laquelle un censeur s’est rendu coupable d’un viol sur une des enseignantes des son établissement. Les faits se passent au Lycée de Sangmélima.
Le récit donne froid au dos. Une enseignante d'un lycée de Sangmélima droguée et violée par son chef.
En effet, le censeur du lycée de Nkolotou' outou, dans l'arrondissement de Sangmelima, est accusé des faits de viol aggravé contre une Professeure de ce Lycée. Cette dernière a été droguée au cours d’une soirée récréative organisée par le lycée.
Dès que l'enseignante a bu son verre de jus, elle a sombré dans l'inconscience, son bourreau l'a transportée dans sa voiture où il a commencé à la déshabiller. La culotte de la Prof serait même restée dans la voiture.
Il l'a violée, et la victime s'est réveillée nue, dans une chambre d'auberge.
Elle a eu le courage de porter plainte.
Des enquêtes bien menées, il est passé aux aveux, les preuves et les témoignages aidant
Il est poursuivi libre...pour viol simple. La procédure passe au tribunal de Sangmélima.
L'accusé est poursuivi libre sous caution. Oui au respect de la dignité de la femme. Justice pour cette dame et bien d'autres qui ont vécu où vivent ce traumatisme.
Au Cameroun, les viols et l'impunité du viol prennent de plus en plus de l'ampleur. Le silence est l'unique refuge des victimes de viols au Cameroun, car, il y'a une telle négation de la parole des victimes.
Cette loi du silence est aussi un obstacle à la collection de données régulièrement mises à jour sur les agressions et violences sexuelles et sur le profil des victimes.