La chaîne de télévision Canal 2 International et sa radio affiliée Sweet FM sont au cœur d'un scandale dénoncé par des employés réclamant cinq mois de salaire impayés. Une notification récente du top management annonce la disponibilité d'un seul mois de salaire, suscitant l'indignation et la colère parmi le personnel. Cette situation soulève des questions sur les pratiques de gestion de l'entreprise et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs. C’est ce que le lanceur d’alerte Nzui Manto a révélé sur sa page Facebook.
Les employés, confrontés à l'impasse de salaires impayés depuis cinq mois, ont d'abord attiré l'attention sur leur situation par des dénonciations anonymes. En réponse, le top management a choisi une voie officieuse en envoyant un message WhatsApp aux employés. Ce message, jugé méprisant et insultant, aurait mis en avant les priorités d'investissement de l'entreprise au détriment des rémunérations du personnel.
Hier, les employés ont reçu une notification officielle indiquant que seul un mois de salaire serait disponible sur les cinq demandés. Cette annonce a provoqué une vague d'indignation parmi le personnel, soulignant le mécontentement face à ce qu'ils considèrent comme une injustice flagrante. La communication du top management est critiquée pour son manque de transparence et son insensibilité envers les besoins financiers des employés.
Les employés expriment leur frustration en qualifiant Canal 2 International d'entreprise esclavagiste, accusant le promoteur, militant du parti au pouvoir, de négliger délibérément les droits des travailleurs. Cette accusation soulève des préoccupations plus larges sur les pratiques de gestion au sein de l'entreprise et souligne la nécessité de protéger les droits des travailleurs au Cameroun.
Face à cette situation, un appel est lancé aux employés de Canal 2 International et d'autres médias pour dénoncer les injustices auxquelles ils pourraient être confrontés au quotidien. La transparence et la solidarité au sein de l'industrie médiatique sont mises en avant comme des éléments cruciaux pour garantir le respect des droits des travailleurs.
Le scandale des salaires impayés chez Canal 2 International met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les employés de l'entreprise. La promesse d'un seul mois de salaire sur cinq souligne l'injustice perçue par le personnel et soulève des questions sur la responsabilité sociale de l'entreprise. Cette affaire met en évidence la nécessité d'une réflexion approfondie sur les droits des travailleurs au Cameroun et appelle à une action collective pour remédier à ces injustices.