Média : le Cameroun frappé par un nouveau décès, les hommages pleuvent déjà

• Un nouveau décès est annoncé

• Le paysage médiatique est endeuillé

• Nestor Nga Etoga est parti



C’est une triste nouvelle qui est parvenue à la rédaction de CamerounWeb et aux autres médias du Cameroun. Le journaliste Nestor Nga Etoga, directeur de publication de "Les Scoops d’Afrique" et "Les dépêches d’Afrique" a rendu l’âme. L’homme politique camerounais Vincent-Sosthène Fouda-Essomba a rendu un hommage dans la foulée.

Je viens d’être réveillé par un journaliste qui m’annonce le décès de Nestor Nga Etoga journaliste. C’est le 23 juillet 2013 que nos chemins se sont croisés pour la première fois.

Je venais d’être condamné à 04 mois avec sursis dans l’Affaire du bébé volé de l’hôpital gynécologique et obstétrique de Ngousso. J’étais alors poursuivi de tentative de déstabilisation de l’Etat et pour attroupement.

À la fin de cet éprouvant procès qui a duré 2 ans avec 9 renvois, j’ai donné un point de presse et c’est ce jour-là que j’ai rencontré monsieur Nestor Nga Etoga. On ne demande pas mieux à un journaliste me direz-vous.

Mais c’est bon de le rappeler. Je le rappelle surtout pour dire tout le plaisir que j’ai pris ensuite de le lire car il était à lui tout seul le périscope qui scrutait la réalité nationale en proposant des points de vue pour l’amélioration de la marche de la société pour le bonheur de celle-ci.

Exerçant en libéral il avait la tête pleine de projets, un aristocrate du verbe, un portraitiste de l’âme de notre société tourmentée, un chevalier sans royaume, excepté celui du journalisme et de l’agriculture. En cela c’était un paysan comme les plus nombreux d’entre nous, égaré dans le monde des idées.

Je prenais un plaisir à te lire dans les nombreux groupes que tu ouvrais pour distribuer ton journal. Je m’incline devant la réalité de la mort et présente mes condoléances à ta compagne et à vos enfants. Ils devront poursuivre le chemin sans toi, mettre les fenêtres dans cette demeure en construction et y habiter en se souvenant que tu as voulu pour eux une vie meilleure.