• Paul Biya est au pouvoir depuis 1982
• A partir de là, il a gagné toutes les élections
• Maurice Kamto sait qu’il a été triché en 2018
Pour voir une nouvelle élection présidentielle au Cameroun, il faut attendre l’année 2025. En 2018, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto a terminé deuxième du scrutin, derrière l’éternel vainqueur Paul Biya. Selon l’opposant, ce résultat n’est pas la vérité des urnes et il l’a exprimé à plusieurs reprises sur les médias et tous les canaux de communication de masse.
Invité mardi le 05 juillet 2022 sur ABK Radio, l’avocat Fabien Kegne a réitéré cette conviction propre à tous les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Comme tous les autres partisans, le communicant du parti réclame toujours la victoire de son camp à l’élection présidentielle contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) de Paul Biya.
« Nous continuons à réclamer notre victoire volée en 2018. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est la météo politique du pays aujourd’hui. Il n’y a pas grand bruit parce que la Satrapi a décidé de les maintenir en prison, on les a condamnés à sept (07) ans d’emprisonnement. Nous n’avons changé en rien mais nous avons face à nous les gens qui ne comprennent pas que les marches ne sont qu’une des démarches mais nous continuons à combattre », a confié Fabien Kegne.
Toujours sur la même radio, le militant du MRC, collaborateur de Maurice Kamto a abordé le boycott du double scrutin de 2020 ainsi que les marches pacifiques de septembre de cette même année : « Les dossiers des prisonniers politiques sont entre les mains des gens qui utilisent l’appareil de l’Etat pour briser les adversaires politiques. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’a jamais fait le reproche au Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) d’être allé aux législatives et municipales (dirigé par Cabral Libii). Chacun fait ce qu’il veut. Nous ne pouvons pas aller aux municipales et législatives pour nous suicider ».