Le président de Madagascar Andry Rajoelina a démissionné après avoir été officiellement confirmé comme candidat aux élections présidentielles du 9 novembre, selon la Cour constitutionnelle.
C'est une démission sans surprise, commente-t-on à Antananarivo. La constitution malgache exige qu'un chef d'État en exercice qui souhaite se présenter à une élection présidentielle démissionne au préalable.
M. Rajoelina a envoyé sa lettre de démission à la Cour samedi après la confirmation de sa candidature aux élections, a déclaré la Haute Cour constitutionnelle dans un communiqué publié samedi en fin de journée.
La nouveauté dans cette situation, c'est que le gouvernement va « exercer collectivement le pouvoir présidentiel » renseigne la correspondante de la BBC à Madagascar.
Le président du Sénat est censé assumer les pouvoirs présidentiels lorsque le chef de l'État démissionne. Cependant, selon la Cour constitutionnelle , le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa, a refusé de prendre la relève.
"Pour des raisons personnelles, il (Herimanana Razafimahefa ) ne sera pas en mesure d'exercer pleinement les responsabilités qu'exige la fonction de chef de l'État", a déclaré la Cour.
Par contre, la Cour a indiqué que le pouvoir présidentiel serait désormais exercé par le gouvernement collectivement, avec le premier ministre à sa tête.