•Il était poursuivi de détournement de biens publics
•Il a été arrêté il y a plusieurs années
•Pour des fluctuations anormales de la masse salariale mensuelle de l’Etat
Malgré les preuves qui accablent Emmanuel Lebou, ncien chef de la Cellule informatique de la Direction des dépenses des personnels et des pensions (Ddpp), le ministre de la Justice Luarent Esso vient d’ordonner la fin des poursuites contre lui. Selon un avocat, le procureur général près le Tribunal Criminel Special doit procéder à l’arrêt des poursuites engagées contre Emmanuel Lebou. Cette décision sera juste actée à la prochaine audience et le Tribunal var la main levée de détention provisoire en faveur de l'accusée.
La décision du Tribunal criminel spécial (Tcs) sera en ces termes. « Le Tribunal, statuant publiquement et contradictoirement à l’égard des parties, donne acte au procureur général près le Tribunal criminel spécial de sa décision d’arrêter les poursuites ; ordonne la main levée de détention provisoire ordonnée le 4 mai 2018 contre l’accusée… ».
Selon plusieurs sources c’est la maffia d’Etat qui aura pris le dessus sur la justice. Car depuis son arrestation Emmanuel Lebou avait indiqué selon plusieurs sources qu’il trahirait au moment opportun toute la maffia qui se cache derrière ce système de matricule fictif qui a ébranlé le ministère des Finances et causé des pertes de plusieurs milliards à l’Etat. Parmi les acteurs de cette maffia, on cite plusieurs caciques du sérail et plusieurs hauts gradés de l’armée.
Il faut noter que Emmanuel Lebou et ses complices étaient poursuivis poursuivis pour les faits présumés de détournement de biens publics, coaction et complicité de détournement de biens publics.
En rappel, l’affaire Leubou est partie d’une dénonciation faite au début de l’année 2016 par le concerné lui-même, presque un an après sa prise de fonction comme chef de la cellule informatique de la Direction des dépenses du personnel et des pensions. De sa position professionnelle, l’informaticien avait observé, fin 2015, des fluctuations anormales de la masse salariale mensuelle de l’Etat, notamment par l’entremise des suppressions, à partir grâce au User de Mme Lefang, des remboursements des avances sur pensions et sur soldes. Ironie du sort, le TCS a décidé de faire de M. Lebou l’accusé N°1 en laissant en liberté le suspect N°l, Mme Lefang, qui répond de complicité de détournement des deniers publics. Ils sont poursuivis en compagnie de trois autres accusés.