Ce pont sera construit pour remplacer le bac actuellement endommagé
• Le projet est de nouveau sur la table du ministre des Travaux publics
• Emmanuel Nganou Djoumessi, a instruit une actualisation « urgente » des études réalisées en 2007
• Ce pont sera construit pour remplacer le bac actuellement endommagé
Dans une correspondance datée du 11 novembre 2020, Rolande Adèle Ngo Issi, député à l’Assemblée nationale, avait demandé au Mintp de réhabiliter en urgence le bac de Malombo. L’élue avait motivé sa sollicitation par la mort de deux femmes dans le chavirement d’une pirogue artisanale lors de la traversée du fleuve Nyong à cet endroit un jour plus tôt. D’après elle, les populations recourent à ce moyen rudimentaire à cause de la panne du bac, plus approprié pour la traversée du fleuve.
Le projet de construction d’un pont sur le fleuve Nyong, plus précisément à Malombo dans l’arrondissement de Makak (région du Centre), est de nouveau sur la table du ministre des Travaux publics (Mintp) après près 15 ans aux oubliettes.
En effet, au cours d’une réunion tenue le 27 juillet à son cabinet, apprend-on, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a instruit une actualisation « urgente » des études réalisées en 2007 par le bureau d’études techniques ECTA BTP pour la construction dudit pont. « La réalisation de cet ouvrage de franchissement sera supportée par le budget d’investissement public, ligne du Fonds routier, exercice 2023 », apprend-on. Pour l’heure, le coût de cet ouvrage très attendu très attendu n’est pas encore connu.
L’on apprend aussi que ce pont sera construit pour remplacer le bac actuellement endommagé. En attendant, ce bac sera réhabilité et délocalisé sur le site de Ndamba Lipem au terme de la construction du pont. Pour faciliter dans l’urgence la traversée du fleuve Nyong à Malombo, deux pirogues à moteur d’une capacité de 12 à 15 personnes chacune sont en cours d’acquisition au ministère des Travaux publics. Celles-ci seront rétrocédées pour exploitation à l’exécutif communal de Makak.
