Le tribunal de première instance de Maroua a suspendu ce jeudi 23 mai la tenue du Congrès du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) programmé par le co-fondateur Robert Kona les 25 et 26 mai à Maroua. Cette décision, qui sera en vigueur jusqu'à l'issue de la procédure pendant au TPI de Kaélé, constitue une première victoire pour la branche de Cabral Libii et un désaveu pour le MINAT, qui considère Robert Kona comme le président légitime du PCRN.
Cependant, malgré cette interdiction, Robert Kona a tenu son congrès, comme en témoignent des vidéos qui circulent sur la toile. Cette situation soulève des questions quant à l'autorisation de réunion publique accordée à Kona et à la signification de ce cycle d'événements.
Robert Kona, en sa qualité de co-fondateur du PCRN, tente de reprendre la tête du parti dirigé depuis quelques années par Cabral Libii. Cette lutte pour le pouvoir au sein du parti a conduit à des tensions et à des divisions, qui se sont maintenant étendues aux instances judiciaires et administratives.
Les affaires politiques au Cameroun sont définitivement complexes et pleines de rebondissements. La tenue du congrès du PCRN par Robert Kona, malgré l'interdiction du tribunal, est un exemple flagrant de cette réalité. Il appartient maintenant aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect de l'État de droit et la stabilité politique au sein du pays.