Manipulation dans les 'HAUTES INSTRUCTIONS' : Jeune Afrique honteusement démasqué, Samuel Eto'o 'humilié'

Biya Eto'o Kombi Hostilite Paul Biya n'a jamais donné de contre instructions

Wed, 15 May 2024 Source: www.camerounweb.com

L'affaire Fecafoot - Minsep prend une autre tournure. Selon le confrère Le Courrier du Cameroun, Jeune Afrique fait dans la manipulation des masses. En effet, proche de Samuel Eto'o dont il est l'un des communicants, c'est un journaliste de ce magazine parisien qui est à l'origine de cet article plutôt favorable, à l'ancienne star du ballon rond.

Ainsi donc, selon le confrère, Paul Biya n'a jamais donné de contre instructions ni fait appeler le ministre des sports tel que le prétend , l'auteur de ces contrevérités.

Lisez plutôt l'article de Jeune Afrique :

« L’affrontement entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le ministère des Sports et de l’Éducation physique (Minsep) touche-t-il à sa fin ? Alors qu’il avait décliné une convocation le 10 mai, Marc Brys, nouveau sélectionneur des Lions indomptables Cameroun, s’est présenté le 13 mai à Yaoundé, au siège de la fédération, à la suite d’une nouvelle demande signée du secrétaire général de cette dernière, Blaise Djounang.

Le technicien belge de 62 ans était accompagné de son assistant Joachim Mununga. Les autres membres de son équipe, désignés par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, n’ont en revanche pas assisté à la réunion. Ils sont en effet contestés par Samuel Eto’o, président de la Fecafoot. L’ancien attaquant du FC Barcelone et des Lions indomptables était lui-même absent de la rencontre, ses relations avec le ministère demeurant tendues.

Des échanges plutôt cordiaux

Cette rencontre du 13 mai a été présidée par le secrétaire général de la Fecafoot, Blaise Djounang. Si son objet n’avait pas été spécifié dans la convocation, elle a pris la forme d’une réunion de travail, durant laquelle le successeur de l’ancien sélectionneur, Rigobert Song, a pu remettre la liste des 31 Lions indomptables présélectionnés pour les matchs du Cameroun contre le Cap-Vert et l’Angola, prévus en juin prochain.

Cette liste avait été préalablement publiée par Marc Brys le 10 mai, ce qui n’avait pas manqué de susciter l’indignation de la Fecafoot. Celle-ci a en effet mis en garde le sélectionneur sur le fait que toute sélection ou présélection devait être transmise à la Fecafoot avant d’être rendue publique. Ce qui n’avait pas été le cas, en violation manifeste des textes régissant la Fecafoot. La réunion du 13 mai avait donc pour but de clarifier ce point de procédure.

Lors de ce même rendez-vous, le Belge Marc Brys a discuté de son planning et a pu rencontrer ses adjoints désignés lors de la réunion du Comité d’urgence de la Fecafoot, le 8 mai : Martin Ndtoungou Mpilé, David Pagou et Idriss Carlos Kameni, entre autres. Le coordonnateur général des sélections, Benoît Angbwa, le team manager, Nicolas Alnoudji, et l’officier média, Thierry Ndoh, étaient présents, tout comme Patrick Joël Fotso.

À la sortie de cette réunion, Marc Brys est resté silencieux et a laissé le conseiller technique du ministère des Sports, Cyrille Tollo, prendre la parole. Dans un communiqué publié quelques heures après la rencontre, laquelle n’a duré qu’environ trente minutes, la Fecafoot a déclaré que les échanges avaient été plutôt cordiaux et marqués par des rappels sur les procédures de travail, en vue des prochains rendez-vous de l’équipe nationale.

Un conflit de compétences qui perdure

Malgré cette réunion d’apparente réconciliation, le même Cyrille Tollo a tenu à assurer que le ministère des Sports n’avait pas cédé à la Fecafoot et que ce rendez-vous ne remettait nullement en cause les hautes instructions de la présidence concernant l’encadrement technique, administratif et médical de l’équipe. Selon l’analyse du ministère, ledit encadrement doit être avant tout géré par le gouvernement, qui aurait préséance sur la fédération.

D’après cette vision, la convocation de Marc Brys pour cette réunion du 13 mai était une recommandation de Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports qui avait demandé à la Fecafoot et à Samuel Eto’o de mettre en place un cadre de travail pour le staff technique des Lions indomptables. Mais cette interprétation favorable au gouvernement est contestée au sein de la fédération, qui estime qu’elle a au contraire repris la main.

Selon la version préférée par cette dernière, le sélectionneur Marc Brys a reçu une demande d’explication concernant la publication prématurée de la liste des présélectionnés pour les prochains matchs internationaux du Cameroun. Le Belge était dès lors tenu de se présenter à cette convocation de la fédération, sous peine d’être mis à l’écart et remplacé par son adjoint, nommé par la Fecafoot le 8 mai, Martin Ntoungou Mpilé.

Paul Biya intervient personnellement

Selon les informations de Jeune Afrique, c’est en réalité le président de la République, Paul Biya, qui a pris l’initiative et tenté de mettre un terme au conflit. Une rencontre restreinte avait déjà eu lieu début mai entre le Premier ministre Joseph Dion Ngute et la Fecafoot, lors de laquelle le puissant secrétaire général de la primature Séraphin Magloire Fouda avait exprimé son mécontentement envers Samuel Eto’o, lui intimant d’arranger les choses.

Samuel Eto’o avait toutefois maintenu sa décision de nommer son propre staff – Martin Ndtoungou Mpilé et David Pagou comme entraîneurs adjoints – pour accompagner Marc Brys, dont il acceptait cependant la nomination au poste de sélectionneur. Le ministère s’y était toutefois opposé, au point que Paul Biya a finalement décidé d’intervenir. Selon nos informations, le chef de l’État a fait appeler Narcisse Mouelle Kombi le 13 mai par un de ses plus proches collaborateurs.

Le président a fait transmettre au ministre l’instruction d’accepter la solution hybride proposée par la Fecafoot. Au sein de cette dernière, plusieurs sources voient cette intervention comme une victoire, le chef de l’État ordonnant à Narcisse Mouelle Kombi – et à son soutien Ferdinand Ngoh Ngoh – de céder du terrain. De même source, ce dernier épisode viendrait donc quelque peu renforcer Samuel Eto’o face au secrétaire général de la présidence, qui reste toutefois le principal acteur du recrutement de Marc Brys.

Les deux hommes sont en froid depuis près d’un an. Leurs relations n’ont fait que se tendre ces derniers mois tandis que le secrétaire général était accusé de vouloir s’immiscer dans les affaires de la Fecafoot, censée être indépendante du pouvoir politique, en demandant l’application de « hautes instructions » reçues de Paul Biya. Ce système de transmission des « hautes instructions » du chef de l’État est au cœur des critiques adressées à Ferdinand Ngoh Ngoh, accusé par ses détracteurs d’usurper la fonction présidentielle. »

Source: www.camerounweb.com