La session parlementaire de novembre 2025 s’est officiellement ouverte ce lundi au Sénat camerounais dans un contexte marqué par une absence remarquée : celle du président du Sénat, dont la santé, décrite comme particulièrement fragile, l’a empêché de participer à cette séance inaugurale. Une situation qui a attiré l’attention des observateurs politiques et des citoyens, alors que les interrogations sur l’état de santé des hauts responsables du pays persistent depuis plusieurs mois.
Cette séance d’ouverture a été présidée par le vice-président du Sénat, Aboubakary Abdoulaye, qui a assuré l’intérim en l’absence du président. Cette transition, bien que prévue par les textes, rappelle les défis liés à la continuité des institutions dans un contexte où la santé des dirigeants devient un sujet de préoccupation nationale. Les observateurs soulignent que cette absence pourrait avoir des répercussions sur le déroulement des travaux parlementaires, notamment en termes de prise de décision et de représentation symbolique.
Malgré l’absence du président du Sénat, la cérémonie a vu la participation de plusieurs figures clés du régime, dont Ferdinand Ngoh Ngoh, Premier ministre et secrétaire général de la présidence. Sa présence, aux côtés d’autres hauts responsables du gouvernement, a été perçue comme un signe de stabilité institutionnelle, alors que le pays traverse une période de tensions politiques et sociales. Ces personnalités ont assisté à l’ouverture de la session, marquant ainsi leur engagement à maintenir le fonctionnement des institutions malgré les défis internes.
Cette ouverture de session intervient dans un contexte politique particulièrement délicat. Le Cameroun fait face à des contestations croissantes liées aux résultats de la récente élection présidentielle, ainsi qu’à des tensions sociales qui traversent le pays. Certains analystes estiment que cette session parlementaire sera un test pour le régime, qui doit démontrer sa capacité à gérer les affaires publiques tout en faisant face à des défis internes, tels que la santé de ses dirigeants et les revendications populaires.
Les débats de cette session devraient aborder des questions économiques et sociales cruciales pour le pays. Parmi les sujets attendus figurent la gestion de la crise post-électorale, les mesures pour apaiser les tensions sociales, ainsi que les réformes institutionnelles en cours. Cependant, l’absence du président du Sénat pourrait compliquer certains processus décisionnels, en particulier si son état de santé ne s’améliore pas rapidement. Les parlementaires et les citoyens attendent avec attention les développements de cette session, qui pourrait avoir des implications majeures pour l’avenir politique du Cameroun.
L’absence du président du Sénat soulève également des questions sur la capacité des institutions à fonctionner normalement dans un tel contexte. Certains y voient une opportunité pour Aboubakary Abdoulaye de s’imposer comme un acteur clé au sein de l’institution, tandis que d’autres s’interrogent sur les conséquences à long terme pour la stabilité politique du pays. Quelles que soient les interprétations, cette session parlementaire s’annonce comme un moment décisif pour le Cameroun, alors que le pays cherche à naviguer entre stabilité institutionnelle et pressions sociales.