C’est la quintessence d’un communiqué publié par le directeur de cabinet du président du Sénat
Justin Njomatchoua, le directeur du cabinet du président du Sénat du Cameroun a publié un communiqué hier pour mettre les internautes en garde. « Certains individus mal intentionnés ont entrepris de créer et d’exploiter un compte sur le réseau social Facebook au nom de S.E.M Marcel Niat Njifenji, président du Sénat. Le profil de cette haute personnalité est illustré par l’une de ses photos où elle arbore l’écharpe de sénateur aux couleurs nationales », introduit la note du chef de cabinet du président du Sénat.
Celui-ci note qu’un des usurpateurs a été identifié comme étant M. Owona Assoumou, qui « utilise cet espace pour faire des vaines promesses aux personnes de bonne foi dans le but de leur extorquer de l’argent sous le couvert de monsieur le président du Sénat ». Contacté ce jeudi 04 mai par journalducameroun.com, M. Owona Assoumou dont le numéro figure dans le communiqué de Justin Njomatchoua, semble ne pas être au courant de la sortie du directeur de cabinet du président du Sénat. Sur les accusations portées contre lui, M. Owona Assoumou ne nie pas.
Le communiqué de Justin Njomatchoua précise par ailleurs que son patron, Marcel Niat Njifenji « n’entretient, en propre ou par personnes interposée ou mandatée, ni un compte ni un profil sur le réseau Facebook ou sur tout autre réseau social connu ».
Ce n’est pas la première fois qu’une personnalité est obligée de mettre les internautes en garde contre les profils qu’on leur prête sur les réseaux sociaux. En 2015, par exemple, Edgard Alain Mebe Ngo’o a dû faire publier un communiqué au journal de 13h pour informer le public qu’il ne tenait aucun compte sur le réseau social Facebook. Facebook est devenu le terrain de jeu préféré d’usurpateurs qui, le temps que l’alerte soit donné, arnaquent de nombreuses personnes du fait de leur « supposée » position dans la société.
A ce titre, Marcel Niat Njifenji, par la voix de son directeur de cabinet, « en appelle à la vigilance des uns et des autres et invite toute personne approchée par ces cyber-déliquants, d’une part à s’abstenir de donner suite à leurs sollicitations et, d’autre part, à les dénoncer auprès des autorités compétentes ».