Marlene Emvoutou s’en prend à Paul Biya

Fecafoot Candidate Marlene Emvoutou 1140x640 Cop L’heure du changement

Wed, 16 Jul 2025 Source: www.camerounweb.com

La fille de l’ancien DG de la CRTV, Patience Marlene Emvoutou, fait une série de post dans laquelle elle montre son désaccord par rapport à la nouvelle candidature de Paul Biya. On le sait maintenant parce que c’est officiel, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a décidé de faire de nouveau confiance à Paul Biya pour un mandat supplémentaire de 7 ans.

Paul Biya, dans son annonce, promet la sécurité aux fils et filles du Cameroun s’ils lui donnent leurs voix. « Assurer la sécurité et le bien-être des filles et fils de notre cher et beau pays est la mission sacrée à laquelle je consacre mon temps et mon énergie, depuis mon accession à la magistrature suprême », dit-il.

Une chose qui ne convainc pas vraiment Marlene Emvoutou qui martèle que le président n’a pu assurer le bien-être et la sécurité de son unique fille alors il ne pourra pas assurer le bien-être de vos filles.

« Papa Paul, Brenda a besoin de toi, occupe-toi de ta famille pour le peu de temps qu’il te reste à vivre sur cette terre », souhaite l’entrepreneure Emvoutou.

C’est un secret de polichinelle, Biya a des difficultés physiques notoires. En public, ses faits et gestes ne sont plus cohérents. C’est devenu un « homme qui ne sait plus saluer », comme le dit Emvoutou qui a posté la vidéo suivante.



Alors, Paul Biya peut-il diriger le Cameroun jusqu’en 2032 ? Le 12 octobre 2025, les Camerounais se rendront aux urnes pour élire et Marlene souhaite qu’ils répondent à la question de savoir : Paul Biya est-il capable de diriger le Cameroun ?

« Cette interrogation n’est pas nouvelle. Elle hante les Camerounais depuis 1982, mais elle se pose aujourd’hui avec acuité, dans un contexte inédit qui implique un choix décisif. Avec le "Renouveau", les Camerounais ont vécu le martyr. Une épreuve sacrificielle dont l’empreinte restera longtemps gravée dans les cœurs et dans les corps. 43 ans de crise économique, sécuritaire, d’angoisse et parfois de peur », avance l’ancien dirigeante sportive.

Cependant, où en sommes-nous aujourd’hui ? « A bien des égards, les Camerounais se sentent épuisés, abusés, sans contrôle sur leurs propres vies et sur notre destin commun. Ce sont des citoyens à qui l’on fait comprendre avec mépris que leur soif de changement ne vaut rien (…) En 2025, un changement de cap devient un impératif catégorique pour notre survie », insiste-t-elle.

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