Martin Savom sorti en clando de Kondengui: le régisseur convoqué

Martin Savom   Cpble Martin Savom est écroué à Kondengui pour l'affaire Martinez

Mon, 27 May 2024 Source: www.camerounweb.com

Il y a du nouveau dans l'affaire Martinez Zogo dont la 4è audience s'ouvre ce lundi 27 mai 2024 au Tribunal militaire de Yaoundé.

Selon le très informé lanceur d'alertes Boris Bertolt, le délégué régional de l'Administration pénitentiaire et le régisseur de la prison de Kondengui ont été convoqué la semaine dernière au secrétaire d’Etat à l’administration pénitentiaire.

Les deux hommes sont accusés d'avoir fait sortir illégalement Martin Savom de Kondengui pour des activités personnelles.

"Le ministre de la Justice, Laurent Esso est très fâché. Depuis qu’il a appris qu’en date du 19 mai 2024, le délégué régional de l’administration pénitentiaire du centre MANANG DÉSIRE sans autorisation du tribunal militaire s’est rendu à la prison principale de Kondengui et a fait extraire à l’extérieur de la prison MARTIN STÉPHANE SAVOM. Une démarche complètement interdite par le règlement de l’administration pénitentiaire. Surtout que MARTIN SAVOM est l’un des principaux suspect de l’enlèvement et l’assassinat du journaliste MARTINEZ ZOGO. Inculpé avec Justin DANWE pour complicité d’assassinat du journaliste. Les magistrats le considèrent comme l’un des cerveaux de la planification, l’enlèvement et la tuerie de Martinez Zogo. La gravité de sa situation est telle que Martin SAVOM a été destitué de son poste de maire", écrit Boris Bertolt.

Martin SAVOM disait à qui veut l’entendre que MANANG DÉSIRE c’est son frère et c’est à lui qu’il doit sa nomination. Informé et après vérification, le ministre de la Justice a ordonné au secrétaire d’Etat à l’administration pénitentiaire de convoquer illico presto MANANG DÉSIRE et le régisseur de la prison pour leur remonter les bretelles. Ils ont reçu jeudi dernier une mise en garde afin que cela ne se reproduise plus jamais. Car les risques d’exfiltration et d’évasion de Martin SAVOM sont pris très au sérieux par l’administration pénitentiaire", ajoute t-il.

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