Martinez Zogo : le rôle trouble de Chantal Biya, la Première Dame dans l'affaire, révélations explosives

Chantal Biya

Tue, 9 Jan 2024 Source: www.camerounweb.com

Les détails sordides de l'assassinat de Martinez Zogo émergent, jetant une lumière crue sur un complot macabre. Suivant une traque de trois mois, le journaliste aurait été enlevé par la DGRE sur ordre de Justin Danwe, en réponse à ses révélations explosives sur les lignes 94, 65 et 57. Le commanditaire présumé, Amougou Belinga, est identifié, et les membres du commando confessent des actes de torture d'une brutalité choquante, dont l'enfoncement d'un bâton dans son corps.

Les révélations accablantes du rapport d'autopsie, publié par Jeune Afrique, décrivent une barbarie sans précédent, exposant l'implication d'un second commando. Les actes de torture, notamment l'enfoncement du bâton, sont soulignés comme potentiellement mortels. Les experts médicaux mettent en lumière la cruauté de ces sévices, soulignant le risque de péritonite qui aurait mis en péril la vie de Zogo.

Pourtant, au tribunal militaire, le juge Oyono Ebessa Prosper requalifie les charges d'"assassinat, complicité d'assassinat" en "torture et complicité de torture par aide". Cette modification suscite des doutes quant à la qualification judiciaire, alimentant les spéculations sur les circonstances réelles du décès de Zogo.

Parallèlement, le nom de la Première Dame du Cameroun, Chantal Biya, apparaît dans les auditions. Selon les déclarations du journaliste et lanceur d'alertes Boris Bertolt, Martin Stephane Savon, proche de Ferdinand Nogh Ngoh, aurait mentionné avoir contacté directement Ferdinand Ngoh Ngoh et le ministre de la Défense, Beti Assomo, pour les menacer. Il aurait également évoqué une correspondance à Chantal Biya. Ces allégations ajoutent une dimension politique complexe à une affaire déjà troublante, soulevant des questions sur les influences externes dans le processus judiciaire.

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