Martinez Zogo : un membre de la famille évoque d’autres malheurs

Les obsèques de Martinez Zogo se tiendront-ils ce 31 mars 2023 comme annoncé par une partie de la famille paternelle du journaliste ? Rien n’est sûr car l’épouse de Martinez Zogo par l’entremise de ses avocats a demandé la mise sous scellés de la dépouille de l’ancien animateur d’Amplitude Fm jusqu’à la fin de la procédure judiciaire en cours.

Selon les révélations du magazine Jeune Afrique, deux des enfants du journaliste torturé puis assassiné ont décidé de se désolidariser de la démarche entreprise par la veuve Diane Zogo. Ils ont eux aussi désigné un avocat qui parlera désormais en leur nom.

« Dernier épisode de ce feuilleton, deux des enfants du défunt vont se désolidariser de la démarche entreprise par le collectif des avocats des ayants-droits, en indiquant par le biais d’un autre avocat, Me Jean-Pierre Manyim, n’avoir « mandaté personne pour parler en leur lieu et place », indique le média.

Le camp qui se précipite pour organiser les obsèques de Martinez Zogo est dirigé par un des oncles paternels du défunt. C’est lui qui, avant même l’annonce de la mort du journaliste, avait fait irruption dans son domicile conjugale emportant la quasi-totalité des titres de propriété de Zogo. Sa démarche avait choqué la veuve qui s’était dès l’instant attachée les services d’avocats pour défendre ses intérêts.

A en croire certaines sources proches de camp, la volonté d’enterrer le plus tôt la dépouille de Martinez Zogo s’explique par la nécessité de respecter certains rites traditionnels.

« À la question des raisons de la célérité de cette programmation, les organisateurs évoquent la nécessité « d’effectuer certains rituels ». « Chez nous, les Eton, lorsqu’on a un décès survenu dans des conditions troubles, on pratique sans délai un rite traditionnel nommé le Tsogo, explique un membre de la famille à Jeune Afrique. Les enquêtes préliminaires étant achevées, nous pensions pouvoir le faire. Manquer à cette obligation, c’est ouvrir la porte à d’autres malheurs pour la famille », rapporte Jeune Afrique.

Selon les informations recueillies par la rédaction de CamerounWeb les tractations sont en coures entre les différents membres de la famille afin de s’attendre sur la procédure à suivre pour offrir des obsèques dignes à Martinez Zogo.

La dernière sortie des avocats de l’homme d’affaires Amougou Belinga n’est pas de nature à faciliter les obsèques le 31 mars comme souhaité par l’oncle et une des sœurs de Martinez Zogo.

« Alors que les appels au calme et à l’union se multiplient au sein de la famille, une deuxième requête de mise à disposition du corps de Martinez Zogo a été déposée au tribunal militaire. Les avocats de Jean-Pierre Amougou Belinga sont quant à eux aussi entrés dans la danse. Le 23 mars, ils ont demandé au juge d’instruction d’empêcher l’inhumation afin de préserver les éventuelles preuves encore disponibles sur la dépouille », rapporte Jeune Afrique.