• Trois élèves et une enseignantes ont trouvé la mort dans la tuerie
• L’Union européenne exprime sa tristesse
• Elle réclame également justice pour les victimes
Depuis hier, c'est la désolation au Lycée bilingue d'Ekonde Titi au sud-ouest du Cameroun, dans le département du Ndian. Dans la matinée du mercredi 24 novembre 2021, alors que le personnel enseignant et les élèves dudit établissement étaient au rassemblement comme à l'accoutumée avant le début des cours, des individus armés ont surgi de nulle part. À en croire des témoignages, ils ont fait usage d'engins explosifs. Trois élèves et un enseignant ont été tués au cours de l'attaque. Il s'agit de Celestina Fian, professeur de français, Emmanuel Orume (12 ans), Joycelin Oken (16 ans) et Kum Emmanuel (17 ans).
"Ils sont venus le matin, ont effectué les opérations. Avant que les militaires ne puissent venir, ils avaient déjà fait des ravages et sont partis. Ils sont venus avec des fusils et ont tué et personne ne pouvait connaître leurs intentions. Ils ont même utilisé un engin piégé sur le campus, ce qui fait que les étudiants ne savent pas si c’était des militaires ou des ambaboys", avait confié un témoin.
Depuis les réactions se multiplient pour condamner cet acte ignominieux qui a coûté la vie à des enfants qui ne faisaient qu’étudier. La communauté internationale n’est pas du reste. L’Union européenne vient de réagir, exprimant sa tristesse et formule une recommandation.
« C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris l’attaque ayant fait, ce 24/11, 4 morts dont 3 élèves et une vingtaine de blessés au Lycée bilingue d’Ekondo-Titi (Sud-Ouest). L’UE condamne ces violences perpétrées contre des établissements scolaires et des civils », a écrit l’UE.
L’Union européenne réclame « justice pour les victimes pour le retour d’une paix durable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun », peut-on y lire.