Massacre d'Ekondo Titi: Serges Tamba pique une colère noire et la laisse exploser

Serges Tamba

Fri, 26 Nov 2021 Source: www.camerounweb.com

• Trois élèves ont été tués le 24 novembre dernier à Ekondo Titi

• La scène s'est passé dans une école

• Elle suscite divers réactions depuis quelques jours


L'une des sorties fracassantes autour de cet nième massacre d'élèves au Cameroun aura été celle du journaliste et activiste Serges Tamba.

Dans sa sortie, M. Tamba s'en prend à Valséro, la Brigade Anti-Sardinard (BAS), des artistes et autres personnalités qui entretiennent curieusement un silence assourdissant à propos de ce massacre.

Ci-dessous, la sortie de Serges Tamba

Le lycée bilingue d’Ekondo Titi a été attaqué par des hommes armés non-identifiés occasionnant ainsi l’assassinat de 03 élèves et une enseignante.

Selon l’activiste proche de la lutte sécessionniste d'Ambazonie, Michael Nam cette attaque est imputable aux "Amba boys" de la localité.

Dans une sortie sur les réseaux sociaux, quelques heures à peine après l'incident, Michael Nam a déclaré avoir reçu des informations de nombreux témoins oculaires qui ont témoigné que le crime odieux a été perpétré par des combattants sécessionnistes. Il précise qu'avant l'attaque de l'école, les enseignants de GBHS Ekondo Titi avaient reçu des messages les ordonnant d'arrêter immédiatement les activités pédagogiques dans les écoles publiques gérées par le gouvernement camerounais et de quitter les lieux, faute de quoi ils s'exposeraient à de graves conséquences.

"C'est une chose honteuse à admettre, mais nous devons défendre la vérité, même si elle nous fait mal. Il y a d'autres façons de corriger nos gens et de les punir pour avoir violé les lois d'AmbaLand, mais les tuer est barbare. Mon cœur saigne pour Ekondo Titi", a affirmé Michiel Nam.

Très actifs dans la région, le tout puissant chef de guerre sécessionniste "General TEN KOBO" sont pointés du doigt dans ce massacre d’élèves. Ces derniers sont connus pour avoir enlevé, il y a quelques mois, 6 délégués départementaux à Ndian. L'une des personnes enlevées a été déclarée morte un mois plus tard. Les autres sont toujours en captivité plus de 7 mois après leur enlèvement.

Source: www.camerounweb.com