Massacre de Bamenda : la traque est lancée, aucune chance pour les auteurs du crime

Assassinat à Bamenda

Wed, 19 Jul 2023 Source: www.camerounweb.com

Plus de dix (10) personnes ont été tuées à Bamenda, ville du Cameroun et chef-lieu du département de la Mezam et de la région du Nord-Ouest. L’on attribue aux combattants séparatistes cette nouvelle tuerie qui n’a pas encore fini de faire pleurer plusieurs ménages.

Le Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) a publié un communiqué de presse dans lequel il condamne le décès de ces treize (13) personnes en zone anglophone durant le week-end dernier.

On peut lire que « le CHRDA est préoccupé par les récents massacres à Bamenda (quartier Awing non loin de Nacho) dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, où un total de 13 personnes ont été sommairement exécutées les 15 et 16 juillet 2023.

Le 15 juillet 2023, des éléments des forces de défense et de sécurité du Cameroun auraient envahi le quartier d'Awing, une localité de la municipalité de Bamenda II et tué au moins quatre personnes au cours de l'invasion, tandis que d'autres se seraient échappées. Il est allégué que l'invasion visait à sauver deux filles qui auraient été kidnappées par ces jeunes (victimes de l'invasion).

Le 16 juillet 2023, il y a eu une autre attaque par des hommes armés qui ont été témoins du meurtre de 09 personnes parmi lesquelles 02 femmes et un couple nouvellement marié. Des hommes armés, qui se sont identifiés comme des garçons Amba à leur arrivée, ont attaqué et ouvert le feu sans discernement à l'extérieur d'un débit de boissons à Atuh Azire, à Nacho Junction, causant la mort de 09 personnes et blessant gravement une personne.

Il est également rapporté que lors de l'attaque, les auteurs ont accusé la population d'être des "jambes noires", une expression largement utilisée par les combattants séparatistes pour désigner des personnes, et non pour soutenir leurs activités.

Cependant, nous n'avons pas été en mesure de confirmer la véritable identité des auteurs de cet acte horrible. Tout en poursuivant ses recherches pour découvrir plus de détails sur ces incidents, le CHRDA condamne fermement ces exécutions extrajudiciaires et sommaires de civils non armés.

Ces horribles incidents constituent une violation flagrante du droit international des droits de l'homme. L'exécution extrajudiciaire ou délibérée de civils non armés constitue une violation du droit humain le plus fondamental, le droit à la vie ».

Source: www.camerounweb.com