• Le 24 octobre 2020, sept élèves âgés de 9 à 12 ans ont été tués
• Ils ont été tués par un groupe d'hommes armés
• Ce 24 octobre 2021, un an après le souvenir de ce massacre est encore vivant
Ce dimanche 24 octobre 2021 marque l'an un du massacre de l'école de Kumba. Le 24 octobre 2020, des hommes armés avaient pris d'assaut l'Académie internationale bilingue Mère Francisca, tuant 7 jeunes écoliers et en blessant 13 autres.
Rappel des faits
Samedi 24 octobre, un groupe d’hommes armés a pris d’assaut la classe de 6e (form one dans le système anglophone) de la Mother Francisca International Bilingual School, un établissement secondaire privé situé dans la ville de Kumba, dans le Sud-Ouest, l’une des deux régions anglophones du Cameroun, avec le Nord-Ouest, plongées dans une guerre civile depuis trois ans.
Sept élèves âgés de 9 à 12 ans ont été tués, d’après le bilan communiqué par le gouvernement.
Selon l’ONU, ils seraient huit. Douze autres ont été blessés et sont soignés à l’hôpital.
"Leur état est relativement stable. On a opéré certains d’entre eux. D’autres vont perdre l’usage de leurs membres inférieurs", explique au Monde Afrique Chamberlin Ntou’ou Ndong, préfet du département de la Mémé dont Kumba est le chef-lieu.
Ce massacre a été condamné par plusieurs personnalités dont Paul Biya.
"J’ai appris avec une grande tristesse l’horrible assassinat de plusieurs élèves de l’école Mother Francisca International Bilingual Academy, survenu dans la ville de Kumba. Je condamne avec la plus grande fermeté ce crime barbare et lâche, envers des enfants innocents. J’ai par ailleurs donné des instructions pour que des mesures appropriées soient prises avec diligence, afin que les auteurs de ces actes ignobles soient interpellés par nos forces de défense et de sécurité, et traduits devant la justice. Aux familles endeuillées, ainsi qu’à la communauté éducative, j’adresse mon entière solidarité et mes sincères condoléances. J’y joins mes vœux de prompt rétablissement aux blessés, ainsi que la compassion particulièrement émue de mon Epouse", avait-il écrit.