Massacre de Menka: le Tribunal Pénal International saisi

L’image était insoutenable ce 25 Mai 2018. Plusieurs personnes tuées dans un hôtel de la localité de Menka Pinyin dans l’arrondissement de Santa département de la mezam région du nord-ouest. Ce qui a provoqué l’ire du Chairman du SDF Ni Jonh Fru Ndi.

Plusieurs terroristes ont été neutralisés

Combien étaient-ils dans cet établissement hôtelier ? Que faisaient t ils ? Toujours est-il que les affrontements ont eu lieu avec les forces de l’ordre alertées. En face, la riposte a été vigoureuse. Bilan, une quarantaine de personnes tuées dans le rang des assaillants. Pour Colonel Didier Badjeck, chef de la division communication au Ministère de la défense « Les Forces de Défense et de Sécurité ont ainsi progressé tôt le matin de ce jour à mesure d'encercler l'hôtel.

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Un guetteur a donné l'alerte, ce qui a donné lieu à de longs échanges de tirs pendant plusieurs minutes. A l'issue des combats à l'avantage des forces régulières, plusieurs terroristes ont été neutralisés, et les blessés ont été immédiatement pris en charge. Plusieurs armes et munitions ont été saisies, et aucun acte de pendaison contrairement à ce qui est montré sur une des images, n'a été commis ».En clair et selon le colonel, il s’agit d’une histoire de terroristes qui ont été mis en deroute par les forces de défense et de securité.

L'« ambazonie » condamne

Une version que la République virtuelle balaie du revers. De fait, Le gouvernement intérimaire de la République imaginaire d'Ambazonia, par l'intermédiaire du Secrétaire des communications et des TIC, Chris Anu, a; condamné dans les termes les plus forts, et a également attiré l'attention de la communauté internationale sur le « massacre » de plus de 28 jeunes hommes et femmes ambazoniens à Menka, Pinyin, le 25 mai 2018 dernier.

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« Le gouvernement intérimaire de la République fédérale d'Ambazonia condamne cet acte génocidaire barbare de l'armée camerounaise française dans les termes les plus forts et attire l'attention des communautés nationales et internationales sur l'exécution de civils non armés par des soldats français du Cameroun », a écrit l’«indépendantiste » Chris Anu. Le génocide de Menka.

Quant à lui, Ni Jonh Fru Ndi, chairman du Social Democratic Front (SDF) principal parti de l’opposition est allé sur les lieux pour constater les faits macabres. Des dizaines de personnes tuées. Il a pointé le doigt accusateur sur Paul Biya. Lors de sa récente sortie médiatique, le chairman a demandé l’assignation de Biya au tribunal pénal pour ce qu’il qualifie de « génocide de Menka ».