Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Massi Gam's parle du rapport de Transparency International

4033 Rapport2013 Conac 26112015 Mco 0037 Ns 400 Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Jeu., 31 Déc. 2015 Source: cameroon-info.net

Il y’a quelques semaines, l’ONG Transparency International classait le Cameroun comme 40e pays le plus corrompus à l’échelle mondiale et deuxième sur le plan africain. «Une manière de dire que la corruption reste la marque de fabrique du système camerounais», indique le Quotidien Emergence du 29 décembre 2015.

Loin d’approuver cette idée, Le président de la Commission Nationale Anti-Corruption Massi Gam’s est monté au créneau hier pour: «expliquer au public que le travail réalisé par Transparency International sur l’indice de la perception de la corruption au Cameroun est aléatoire», souligne le journal. D’ailleurs il explique: «… Transparency International fait des sondages et vous savez qu’en matières de sondages, on parle de probabilités. Cela ne veut pas dire que c’est déjà une réalité. Mais c’est des points de repère alors que la Conac dans sa méthode rencontre les citoyens ainsi que ceux qui sont dénoncés» a-t-il déclaré sur les antennes de la CRTV Poste national.

A l’analyse des propos de Massi Gam’s, le baromètre de la corruption présenté par cet organisme ne s’appuie donc sur aucune statistique fiable en termes de faits avérés en la matière, souligne le journal. C’est compte tenu de cette subjectivité que la commission promet de passer au scanner le rapport de Transparency International. «Nous allons évaluer les ministères, les régions, les départements et les services. Nous allons donner les résultats par rapport aux évaluations que nous allons faire», indique le président de la Conac.

Au vu ce tout ceci, Dieudonné Massi Gam’s qui semble remettre en doute la sincérité du dernier rapport de Transparency estime que la Conac à contrario, fait un travail exceptionnel. Par conséquent, on ne saurait faire une comparaison entre les deux institutions.

Source: cameroon-info.net