Matchs truqués: Henry Njalla Quan dénude Eto'o et insulte copieusement ses 'tchinda'

Après le scandale des matcha truqués, l'affaire Onana et bien d'autres qui éclaboussent le président de la Fécafoot ces dernières semaines, Henry Njalla Quan, à la suite d'une première sortie, était l'invitée de l'émission Face à l'Actu ce dimanche sur STV.

Le vice président de la Fédération camerounais de football qui a démissionné de ses fonctions et accusé Samuel Eto'o de mal gérance des affaires du football, a choisi, malgré les menaces d'emprisonnement qui planent sur sa tête, de dire encore une fois clairement à Samuel Eto'o et ses amis, ses griefs.

Njalla Quan ne passe pas par 4 chemins. Pour lui, Samuel Eto'o est sur le mauvais chemin et il risque de finir très mal.

"Le président de la fédération est aujourd’hui impliqué dans le trucage et la manipulation des matchs. J’attends qu’il me porte plainte, j’ai les preuves. J’ai déjà envoyé certaines à la FIFA, et j’ai reçu une réponse. Il prend les décisions seul et passe derrière le comité exécutif. À la Fécafoot, le football est en train d'être utilisé pour diviser les Camerounais. Je me demande s'il n'y a pas un plan caché pour une déstabilisation du pays derrière ça (…) Le football c'est la seule langue que tous les Camerounais parlent", explique Henry Njalla.

Et l'ancien vice-président de la Fécafoot d'appeler Eto'o a arranger les choses pendant qu'il est encore temps. Il profite de sa tribune pour envoyer un message à l'ancien capitaine des Lion indomptables et lui demande de se débarrasser de ses tchindas.

"Je dois dire que le président de la fédération est un grand frère que j’apprécie. Il s’est laissé compromettre par certaines personnes. Il peut encore arranger les choses, soit en transformant le football et en se débarrassant de son entourage. S’il ne le fait pas, qu’il démissionne, sinon il sera forcé à partir...Il y’a des tchinda du président qui vont partout sur les réseaux sociaux et qui me traitent de fils à papa. Je leur demande de travailler eux aussi pour leurs enfants. Mon père a travaillé pour nous, et moi je travaille pour mes enfants"...