Maurice Kamto doit être arrêté- un cadre du RDPC enclenche une guerre

Les déclarations du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, après le décès de l'universitaire Hubert Mono Ndjana ont suscité une controverse et des appels à l'action en justice. Kamto a été critiqué pour avoir émis des opinions avant même l'inhumation de Mono Ndjana, suggérant que l'intelligence du défunt avait été mise au service d'une cause discutable.

Luther Andre Meka, cadre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), a réagi vivement, appelant à des poursuites judiciaires contre Kamto. Meka a accusé Kamto de diffamation envers l'armée camerounaise, de liens avec les séparatistes anglophones, et de participation à des réunions visant à déstabiliser le pays. Selon lui, ces actes exigent des réponses devant la justice pour dissuader toute tentative de détruire l'unité nationale.

Meka a souligné plusieurs incidents précédents, affirmant que Kamto avait qualifié l'armée de "bourreau des Camerounais", de milice Bulu, et que ses partisans se rapprochaient des ambazoniens. Il a également évoqué la participation du vice-président de Kamto, Emmanuel Simh, à une réunion avec la BAS (Ambazonia Governing Council), où des discussions sur la déstabilisation du Cameroun avec des armes auraient eu lieu.

"Kamto n’est pas plus grand que le Cameroun. Nous sommes un pays de lois. Il doit répondre pour donner un signal à tous ceux qui veulent détruire le vivre ensemble", a déclaré Meka.

Il est crucial de rappeler que le Cameroun est régi par des lois, et que la diffamation et la calomnie sont sanctionnées. Les leaders politiques sont appelés à la responsabilité pour éviter des propos préjudiciables à l'unité et à la cohésion nationale.

Les déclarations complètes de Maurice Kamto ont été publiées sur les réseaux sociaux, où il exprime ses condoléances tout en regrettant que l'intelligence de Mono Ndjana ait été utilisée au service d'une cause qu'il estime discutable.