Maurice Kamto n'a rien dans la tête - Ernest Obama sur Vision 4

L’agressivité de la chaîne Vision4 à l'égard de Maurice Kamto, a été à son comble ce mardi 9 octobre dans l'émission Tour d'horizon. "Le tireur de pénalty n'a pas de charisme, aucune personnalité contrairement à ses adversaires. Quand il parle, il y a rien. On ne voit rien", vocifèrent-ils sur le plateau d'émission sous le regard des millions de téléspectateurs.

Comparé à Osih, Libii, Maurice Kamto n'aurait pas de couilles, insiste Ernest Obama pour faire une telle déclaration au lendemain du scrutin du 7 octobre. "Il a été propulsé au-devant par "le frustré Penda Ekoka, le faible Akéré Muna, Albert Njonga, des jusqu'au-boutistes...pour proclamer cette déclaration", à en croire Ernest Obama.

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Les 'prétendus dinosaures de l'information' qui arrivent difficilement à supporter le candidat du MRC, ont dû mal à digérer sa victoire autoproclamée. Un acte que les "supers journalistes" jugent d'illégal, de haineux, de tribaliste et pourtant des experts du droit constitutionnel ne voient en son geste aucune violation de la loi.

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"Le professeur Kamto , président du MRC n'a violé aucune loi républicaine. Il a juste posé un acte politique de revendication d'une victoire. Sur le plan juridique , le code électoral permet à tout candidat d'être en possession des résultats après le dépouillement des votes", clarifie Me Christian Ntimbane Bomo.

Il faut le rappeler ce n'est pas la première fois que la chaîne Vision4 manifeste publiquement son hostilité contre Maurice Kamto. En septembre dernier, un bras de fer a eu lieu entre les Ernest Obama et Maurice Kamto.

Ce dernier avait refusé l’invitation d’Ernest Obama à l’émission Décryptage: « Je ne me rendrai pas dans cette chaîne de télévision qui promeut la division et la haine entre Camerounais, qui méprise les innocentes populations camerounaises anglophones piégées entre le feu criminel des sécessionnistes », a dit-il déclaré.

Une réaction que les supers journalistes avaient mal prise. "Quand on aspire diriger un pays, dit-il « on doit affronter les contradictions», avait conclu Ernest Obama.