Mauvais temps pour les journalistes : un curieux incendie s'est produit dans un média à Douala

Ces dernières semaines sont absolument chaotiques pour la presse camerounaise pour qui les mauvaises nouvelles s’enchaînent. Encore et toujours.

Les journalistes n’ont pas encore fini de pleurer la mort de leurs confrères Martinez Zogo et de Jean Jacques Ola Bebe tous tués de sang-froid, qu’ils sont obligés de s’inquiéter d’autres évènements soudains et curieux.

Ces dernières heures, un incendie s’est produit dans les locaux d’un média de la place. Les sources contactées et les premières images reçues le confirment totalement.

Le feu s’est déclenché au siège de la télévision du monde LTM TV sise à Douala, capitale économique du Cameroun.

Comme le précise LTM dans une communication faite sur les réseaux sociaux, « après un retour de courant électrique, le feu a débuté et les sapeurs-pompiers n'arrivent pas à l’éteindre. Dans un premier temps, ils arrivent sans eau dans les voitures ».

Les informations qui nous sont parvenues indiquent que la radio et des bureaux de la chaine sont parties en fumée, vendredi le 03 février 2023.

Des vidéos ont été faites au moment où le feu devenait plus fort, devant une foule médusée qui n’arrivait pas à croire ce qu’elle voyait devant elle.

Les populations sont sorties dans la rue pour aider les professionnels autant qu’elles peuvent à éteindre le feu et limiter les dégâts.



L’annonce de la nouvelle a choqué beaucoup de personnes. Comme par exemple ce Camerounais qui est frustré parce que ces genres de choses (surtout la persécution des journalistes trop fouineurs), pouvaient être évitées si ses compatriotes avaient élu un autre président il y a des années maintenant.



« Ce qui m'énerve c'est de lire les commentaires du genre : "où va le Cameroun", "Seigneur". Vous êtes les mêmes qui se sont abstenus de voter en 2018, donnant une fois encore à ce régime incapable la possibilité de remporter les élections. Personne ne dispose d'une carte d'électeur pour changer les choses. Maintenant vous pleurez ? On ne pleure pas. Supportons et en 2025 ne votons toujours pas. Dieu descendra du ciel et viendra changer les choses pour nous », crie-t-il.