L’augmentation de la caution de candidature à 100 millions de Fcfa et l’obligation pour chaque candidat de militer dans une formation politique pendant trois ans, avant d’en être le porte-flambeau, figurent en bonne place des stratégies pensées, pour disqualifier l’un et l’autre.
Agé de 92 ans en 2025, le Président sortant Paul Biya sera candidat à sa propre succession pour un énième septennat qui le mènera, s’il est toujours en vivant en 2032, à 99 ans sonnés, c’est-à-dire, presque un siècle.
Le successeur d’Ahmadou Ahidjo ne quittera donc jamais le pouvoir en 2025, comme le prétendent certains observateurs payés pour faire diversion.
Malgré la météo sociale qui n’est pas propice, depuis le renchérissement du coût des produits pétroliers et ses effets induits, l’homme du 06 Novembre 1982 et ses stratèges s’apprêtent à opérer un passage en force.
Dans sa stratégie de mise à l’index, des opposants Maurice Kamto et Cabral Libbi pour la future élection présidentielle, le pouvoir en place devrait donc objectivement dés cette session parlementaire (Projet de loi, portant prorogation du mandat des députés) et encore plus, au cours de celle de novembre 2024; des lois coercitives telles que l’obligation de militer pendant au moins trois ou encore, l’augmentation de la caution de candidature à 100 millions de FCFA.