Jeune Afrique, source principale de cette analyse, a mis en lumière un autre cas problématique sur les affaire de Samuel Eto’o: la résiliation du contrat d'António Conceição.
En juillet 2022, la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) a été condamnée par la Chambre d'arbitrage du statut du joueur de la Fifa à verser une somme avoisinant 1 milliard de francs CFA et 140 millions de F CFA (environ 213 009 euros) à titre de dommages et intérêts à l'ancien sélectionneur des Lions indomptables, António Conceição. Cette décision a été motivée par la rupture abusive du contrat. Bien que la Fecafoot ait fait appel de cette résolution, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) l'a confirmée en mai dernier. Cependant, la Fecafoot n'a pas renoncé à cette affaire et prévoit de contester cette décision une fois de plus.
Pour les détracteurs, cet épisode découle d'une « mauvaise décision » de Samuel Eto'o, qui n'aurait eu pour effet que de faire perdre de l'argent inutilement à la fédération. De l'autre côté, la Fecafoot insiste sur le fait que le choix d'Eto'o était motivé par le désir de donner une opportunité aux entraîneurs nationaux et d'améliorer les performances de l'équipe des Lions indomptables, désormais sous la direction de Rigobert Song. Cette affaire reflète les complexités de la gestion des affaires sportives, où les décisions prises peuvent avoir des conséquences financières significatives et soulever des débats enflammés au sein de la communauté sportive et au-delà.