Maxime Eko Eko: le directeur du DGRE disculpé, peut regagner son domicile

Maxime Eko Eko, le patron de la DGRE

Fri, 18 Aug 2023 Source: www.camerounweb.com

Après plusieurs mois de prison, le ciel s'éclaircit pour le patron du service de renseignement extérieur du Cameroun, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko. Le tourbillon de l'affaire Martinez Zogo qui voulait l'emporter vient de s'estomper pour lui.

Nos confrères du site Afrique Intelligence viennent de publier un scoop dans lequel ils annoncent que le chef espion arrêté et envoyé en prison depuis plusieurs mois, a échangé avec le Juge d'instruction en charge de leur affaire, à la suite de la sortie d'un rapport d'enquêtes dont les conclusions le disculpent.

"Dans l'enquête sur l'assassinat du journaliste Martinez Zogo, le juge d'instruction exhume un rapport d'enquête dont les conclusions se montraient favorables au patron des renseignements extérieurs, Léopold Maxime Eko Eko. En détention provisoire depuis le 4 mars, ce dernier a été entendu le 17 août...", révèle Afriques Intelligence.

En d'autres termes, sinon, la conséquence de ce rapport est la libération dans les prochains jours de Maxime Eko Eko.

En effet, on voyait venir cette informations depuis quelques jours, suite à la sorties des avocats du commissaire divisionnaire qui avaient envoyé un droit de réponse au journal britannique "The Gardian" qui accusait leur client d'avoir ordonné l'assassinat de Martinez Zogo.

La rédaction de CamerounWeb vous propose ce droit de réponse.



« Nous sommes les Avocats de Me Léopold Maxime EKO EKO, Directeur Général de

Recherche Externe de la République du Cameroun (DGRE).

A ce titre, nous vous écrivons ce courrier en « droit de réponse » à votre publication du 9 juillet intitulée « Mort d'un animateur radio : le tissu de la corruption, du mensonge et de la vengeance derrière l'assassinat de Martinez Zogo ».

Concernant plus particulièrement notre client Monsieur EKO EKO, vous avez écrit ceci :

"Selon la police, Danwe a également déclaré que son patron, le PDG, Léopold Maxime Eko Eko, était impliqué et que la Toyota Prado noire était celle d'Eko Eko".

Notre client est en profond désaccord avec ces déclarations que la « Police » n'a jamais faites. Au contraire, lors de sa confrontation avec Monsieur EKO EKO devant la commission mixte d'enquête et en présence des avocats des parties, Monsieur DANWE a formellement écarté Monsieur EKO EKO en déclarant que celui-ci n'était pas impliqué dans l'affaire Zogo.

De même, à aucun moment, ni Monsieur DANWE ni la « Police » n'ont affirmé que le véhicule TOYOTA PRADO noir ayant servi au crime était la propriété de notre client. Il est clairement établi par l'enquête que ce véhicule est la propriété personnelle de Monsieur DANWE qui le reconnaît formellement. Et avec raison; ce véhicule est une ancienne voiture du parc DGRE qui a été achetée par Monsieur DANWE en son nom propre depuis le 6 novembre 2017 lors d'une vente publique organisée par le service.

Par ailleurs, pour information, toute relation hiérarchique et fonctionnelle entre Mr DANWE et notre client Mr EKO EKO a été coupée depuis le 12 novembre 2021 ; Suite à plusieurs manquements de Monsieur DANWE, notre client avait expressément pris une « circulaire » décidant que seul le conseiller technique n°1 était habilité à mettre en action le personnel de la Direction des Opérations.

Il ressort des investigations que Monsieur DANWE n'a reçu aucun ordre de mission des chefs de service et aucun moyen de la DGRE (matériel roulant, armement, finances etc.) n'a été engagé dans son opération et en tout cas pas avec l'accord des chefs de service.

Enfin, nous tenons à vous informer que le 21 juillet, un démenti a également été envoyé à Reporters sans frontières (RSF) qui a faussement accusé notre client (voir annexe). Suite à ce démenti, cette organisation a abandonné toutes ses accusations contre Monsieur EKO EKO dans son dernier rapport que vous trouverez ci-joint, Il apparaît donc définitivement que Monsieur Léopold Maxime EKO EKO, notre client est absolument innocent des faits incriminés et n'a aucune responsabilité quelle qu'elle soit dans les faits et délits allégués.

Nous vous invitons donc à publier ce droit de réponse et à en tenir compte dans vos publications ultérieures.».

Source: www.camerounweb.com