Mbankolo : les familles furieuses sont allées chez leur coupable Grégoire Owona pour détruire

Le drame de Mbankolo va laisser à jamais des traces dans la vie des familles victimes. Le bilan provisoire en cet instant même où nous mettons ces phrases en ligne, est d’au moins soixante (60) morts. La terre a avalé des citoyens parmi lesquels se trouvent des enfants.

C’est la pluie torrentielle qui s'est abattue sur la capitale Yaoundé qui est à l’origine de la tragédie fatale. Mais les citoyens ont trouvé le coupable de ce qui est arrivé. Il s’agit de Grégoire Owona, homme politique né en 1950, ministre du Travail et de la Sécurité sociale depuis décembre 2011.

Le lanceur d’alerte Jorel Jacques Zang a écrit à ce sujet que « les mbankolien(nes) sont très en colère et accusent le ministre Grégoire Owona d'être responsable de l'éboulement ».

Pourquoi donc ? Grégoire Owona est « propriétaire d'une immense demeure où il réside depuis des années non loin du carrefour ministre (nom donné à l'entrée qui mène chez lui), il a créé un lac artificiel à proximité sur plus de 1000 m2 pour son élevage ».

C’est alors que « suite à la forte pluie diluvienne de la fois passée, le mur de soutènement de ce lac aurait donc lâché et créé l'éboulement pas loin de sa résidence qui est à un jet de pierre de la catastrophe. Bilan provisoire : plus de 60 morts. Ps : les populations exigent des comptes de sa part et des sanctions », écrit l’activiste.

Un observateur sur la toile lui répond : « On ne se réjouit pas de la mort. Devant cette catastrophe, nous sommes tous impuissants. Les éboulements antérieurs doivent nous enseigner mais hélas. Chacun fait ce qu'il veut. Mbankolo est une grosse zone à risque mais les gens s'y installent à tort et à travers pour venir pleurer après. Il faut y aller pour voir les constructions anarchiques en bas des rochers et autres ravins ».

Une autre personne ajoute : « Comment faire pour t'envoyer cet audio dans lequel témoigne un riverain victime... Jusqu'ici, le ministre est introuvable, les populations voulaient en finir avec sa race ».