Me Akéré Muna évoque son enfance difficile aux côté de son père [Vidéo]

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Thu, 12 Oct 2017 Source: www.camerounweb.com

Me Akéré Muna n’a pas eu une enfance comme on pouvait l’imaginer d’un enfant de haut dignitaire Camerounais!

Alors que les critiques s’intensifient au sein de l’opinion par rapport au patronyme de l’ancien bâtonnier, depuis l’annonce de candidature à la présidentielle de 2018, l’homme vient de se confier sur une partie de son enfance aux côtés de son père Solomon Tandeng Muna.

Dans une interview accordée à la télévision en ligne JMT Plus en France, l’ancien bâtonnier a, en effet, levé le voile sur un pan de l’éducation « assez rigoureuse » qu’il a réussi de son père qui a été Premier ministre, vice-président et Président de l’Assemblée Nationale de la République Fédérale du Cameroun.

« Lorsque j’ai connu mon père il a été toujours membre de gouvernement jusqu’à sa retraite. Mais cela n’a pas milité à un quelconque favoritisme dans mon enfance ou dans ma carrière professionnelle. (..) Mon père était Premier ministre mais je parcourais 7km environ à pied pour me rendre au Lycée à Limbé tous les matins tout simplement parce que mon père voulait nous inculquer un certain nombre de valeurs. Il avait l’habitude de nous dire que pour valoriser ce qu’on a il faut travailler pour l’avoir. (…) J’étais le 7e garçon de la famille donc chaque fois que je demandais une chemise on me remettait juste celui d’un de mes frères (…) Rares sont mes livres que j’ai eu neufs ; j’ai toujours utilisé celui de mes frères (…)Je me rappelle qu’à mon retour de Londres en 1978, alors que j’étais déjà inscrit au barreau de Londres, j’ai mis quatre ans pour passer au grand tableau d’avocat tout simplement parce que j’étais anglophone et au lieu d’être admis comme avocat comme la loi le dit, on m’a inscrit comma avocat stagiaire. Le pire c’est que lorsque je m’en suis plaint à mon père il m’a demandé « est-ce que vous portez la robe ? »(…) « Est-ce que vous portez la perruque ?»(…) « Est-ce que vous pouvez plaider » ? J’ai répondu Oui ! Et il m’a dit : « alors je ne vois pas où est le problème ». C’est vous dire qu’on n’a pas eu l’enfance que beaucoup auraient pu imaginer à cause de la position de notre père. (…) » a confié Me Akéré Muna.

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