 Me Ntimbane Bomo menace de traîner Richard Bona en justice
 Me Ntimbane Bomo menace de traîner Richard Bona en justice
• Me Bomo a une nouvelle cible
• Il s'agit de l'artiste Richard Bona
• Dans une publication, il promet d'engager une action contre lui en justice
Pasteur, acteur de la société civile dite critique, (des fois acteurs politique) et avocat, Me Ntimbane Christian Bomo veut poursuivre Richard Bona en justice pour stigmatisation au quotidien du peuple Ekang dont il est originaire.
L’avocat dans une publication il y a quelques  heures, n’a pas du tout été tendre avec Richard Bona.
Pour lui, Richard Bona ne cesse au quotidien de dénigrer, calomnier et injurier les membres du gouvernement camerounais. 
Ce mercredi 10 novembre 2021, Richard bona a fait une sortie pour démentir sa fausse  mort. Il pense que l’information qui depuis quelques jours circule sur les réseaux sociaux est l’œuvre de certains membres du gouvernement plus précisément ceux du peuple Ekang.
En réaction à cette sortie, Me Ntimbane Bomo demande au bassiste de respecter le peuple dont il est originaire.
Monsieur Richard Bona,  Je puis comprendre que vous soyez si effrayé à la seule  idée qu'on annonce faussement votre mort comme l'aurait fait un profil Facebook.
Mais votre propension à insulter et à laisser insulter  le peuple Beti - bulu- fang (communément appelé Ekang) sur votre mur à la moindre occasion sous  prétexte que cette ethnie serait la cause de la décadence du Cameroun, commence à bien faire. Si vous avez décidé de  renier les origines culturelles Ekang  qui sont  les vôtres, pour préférer une autre culture, c'est de votre droit. Pour les autres ressortissants de cette ère culturelle, c'est un héritage, une identité  qu'ils aimeraient bien  protéger et défendre afin de  vivre en harmonie avec toutes les autres ethnies du Cameroun", écrir Me Bomo.
"Taxer les Ekangs de tous les noms d'oiseaux (maudits et bien d'autres injures)  et attiser la haine contre cette ethnie qui est  un groupe culturel bien défini, en les faisant passer pour les auteurs de la décadence et de la mal gouvernance  du Cameroun, contribuent à les stigmatiser socialement. Surtout que vous êtes un artiste de renommée mondiale, suivi par des millions de personnes. Cette façon de faire  est assimilable à l'incitation à la haine raciale et  passible de poursuites pénales  selon les  lois françaises et de nombreux pays européens dans lesquelles vous avez vos habitudes. Je vous invite donc à l'avenir à plus de responsabilité", ajoute l'avocat.