En janvier 2019, le président du MRC qui avait perdu quelques mois plus tôt l'élection présidentielle de 2018, selon la commission électorale, a été arrêté en compagnie de plusieurs autres militants de sa formation politique.
Cette arrestation de Maurice Kamto et ses alliés avait été faite à Douala, suite à la manifestation organisée par son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Baptisées, « les marches blanches », la manifestation qui s’est tenue dans plusieurs villes du pays en même temps dénonçait les détournements massifs liés à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 initialement prévue au Cameroun en 2019 mais finalement attribuée à l’Égypte à cause du retard dans les constructions, mais aussi les massacres qui ont cours dans les régions anglophones. La manifestation avait également pour but de dénoncer les fraudes massives ayant conduit à la réélection du président sortant, Paul Biya avec 71% des voix.
Le commissaire Mefire Pefaqueu Jacques Roger était l'homme qui a arrêté Kamto le 28 janvier 2019 à Douala. Muni d'un simple mandat de perquisition signé du magistrat Yap Abdou, procureur du TPI de Ndokoti et actuel procureur du TGI d'Ambam, il a, devant plusieurs témoins, violenté, torturé et maltraité le président national du MRC, le Prof Maurice Kamto. Il connaît son élément qui avait tiré à bout portant et de sang froid sur le pied de Gaëtan Ngankam.
"Il est actuellement le commissaire de la ville de Monatele. Son épouse, ses enfants, sa famille, ses amis, les Camerounais et le monde doivent le connaître. Il peut, s'il le souhaite, démentir cette information ou porter plainte", écrit Paul Chouta dans une publication sur sa page Facebook.