Menace de mort et agression physique sur des journalistes : un sénateur impliqué

Deux journalistes victimes de violences

Wed, 14 Dec 2022 Source: www.camerounweb.com

La célébration de la journée internationale des droits de l’homme fait sortir du trou des affaires de violences à l’encontre journalistes. Après la sonnette l’alarme tirée par le NDH-Cameroun sur l’affaire Parfait Siki, c’est au tour du Syndicat national des journalistes du Cameroun(Snjc) de faire des révélations.

Dans une déclaration rendue public le 12 décembre 2022, le Snjc dénonce « des menaces de mort que subissent les journalistes exerçant dans son Antenne Départementale de l’océan ». Ces derniers ont fait également l’objet « d’agression physique », ajoute le syndicat

« Il s’agit de Maurice Yom et Lazare Kingue, respectivement correspondants du journal l’Action et du quotidien Mutations dans la cité balnéaire », précise la déclaration.

Dans la même déclaration, les personnes responsables de ces actes auraient agis pour le compte d’un sénateur du pays. Ils brandissent « le nom de Sénateur Grégoire Mba Mba ».

Pour précision, le syndicat raconte les faits. « Le premier reçoit au quotidien des appels anonymes durant lesquels, on lui promet la mort. Le second a été physiquement agressé publiquement par deux individus au sortir d’une couverture médiatique, le 11 décembre 2022 », apprend-on.

« Les crimes de ces deux professionnels de média est d’avoir relayé l’information selon laquelle les éclatements opérés par le Sénateur Grégoire Mba Mba en qualité de Président de la section RPDC Océan Sud 2 n’ont pas l’onction du Comité Central du parti du flambeau », ajoute le Snjc.

Malgré que les hommes de médias aient puisé les informations à «la bonne source », cela n’a pas freiné les individus responsables de ces attaques. Pour conclure, au vu de ces faits susmentionnés, le Snjc « rappelle que sur le plan local se trouve dans l’incapacité de travailler en toute quiétude ».

Aussi, ce dernier « exige que l’impunité dont jouissent depuis de nombreuses années les bourreaux de la presse libre à Kribi cessent une bonne fois pour toutes ». Toujours le même syndicat « insiste sur l’urgence de la mise en place d’un véritable organe d’auto régulation ».

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