Menaces sécuritaires au Cameroun: la France alerte ses ressortissants d'un danger imminent

À l’approche de l’élection présidentielle prévue en octobre prochain au Cameroun, la France exprime des inquiétudes quant à une possible détérioration de la situation politique et sécuritaire dans le pays. Ces préoccupations s’inscrivent dans un contexte marqué par des tensions politiques persistantes, des crises sécuritaires dans plusieurs régions, et une opposition qui dénonce régulièrement un manque de transparence dans le processus électoral.

Message aux ressortissants français

Le gouvernement français, par le biais de son ambassade à Yaoundé, aurait appelé ses ressortissants à se tenir prêts en cas de troubles. Cela pourrait inclure des recommandations classiques telles que :

vérifier ses documents d’identité et de voyage,

faire des provisions en cas de blocage,

limiter les déplacements durant les périodes sensibles,

rester informé via les canaux diplomatiques officiels.

Pourquoi ces inquiétudes ?

Un climat politique tendu : Le président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, est régulièrement accusé de verrouiller le système politique. L’opposition, fragmentée mais toujours active, redoute une nouvelle élection entachée d’irrégularités.

Crises régionales non résolues :

Conflit dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Insécurité persistante dans l’Extrême-Nord due à Boko Haram.

Absence de consensus sur la transparence électorale : Les appels à la réforme du système électoral, notamment d'Élections Cameroun (ELECAM), sont restés sans réponse significative.

Enjeux pour la France

La France entretient des liens historiques, économiques et diplomatiques importants avec le Cameroun. Une instabilité majeure affecterait non seulement ses ressortissants, mais aussi ses intérêts dans la région. Elle appelle donc à un processus pacifique, inclusif et transparent.