Menaces sur le défilé du 20 mai: la riposte de Beti Assomo

10760 Joseph Beti Assomo031015650 Des mesures de sécurité ont été renforcées dans les zones anglophones

Thu, 17 May 2018 Source: L'Anecdote No 923

Engagement pris par les autorités en charge de la défense et de la sécurité afin qu’aucune restriction ne soit apportée aux habitudes républicaines de cette journée.

Il était question, pour Joseph Beti Assomo, de mettre au même niveau d’information, les membres de la presse sur le déroulé des festivités du 20 mai 2018. Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense tenait ainsi à rassurer la population au travers des hommes et femmes de médias, que tout a été mis en œuvre pour assurer la sécurité de tous et des biens dimanche prochain sur toute l’étendue du territoire.

Plus encore dans les zones chrysogènes que sont l’Extrême-Nord avec Boko Haram, et les régions du Sud-Ouest et du NordOuest en proie aux exactions des sécessionnistes qui sèment terreur et désolation. « Tout est mis en œuvre pour que dans le plus petit des arrondissements où il existe une infime brigade de gendarmerie, le défilé puisse avoir lieu. Il s’agit de célébrer ces hommes en tenue qui chaque jour veillent pour que le Cameroun ne perde pas un centimètre de son territoire et qu’il reste un et indivisible », a souligné Joseph Beti Assomo dans son propos liminaire.

Un propos qui va en droite ligne du thème retenu pour cette 46e édition de la fête nationale du Cameroun : « Citoyens Camerounais, restons unis dans la diversité et préservons la paix sociale, pour un Cameroun stable, indivisible et prospère ». Le rôle de la presse et des médias en général a son importance pour extirper des mentalités, toute velléité de pessimisme en ce qui concerne la sécurité des hommes et des biens.

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Les zones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest où l’insécurité semble avoir fait son lit seront ainsi la pupille des forces de défense et de sécurité. Une zone où les populations font face à des menaces de tous genres de la part des sécessionnistes qui ne lésinent pas sur les menaces pour décourager les uns et les autres à vivre leur citoyenneté camerounaise en toute sécurité.

C’est pour éviter des spectacles macabres tels que celui où une petite fille s’est vue couper les doigts d’une main parce qu’elle avait osé braver l’interdiction des terroristes de se rendre à l’école dans le Sud-Ouest, que les autorités prennent toutes les dispositions afin que le 20 mai, même s’il ne sévit pas dans la sérénité totale partout, se déroule avec entrain, partout où il l’a souvent été, sans céder aux sirènes de la déstabilisation

Source: L'Anecdote No 923