Message à tous ceux qui critiquent Marc Brys

Les critiques à l'endroit de Marc Brys fusent comme des balles. La défaite du Cap-Vert n'est pas passée. Et pour cause, elle place le Cameroun à la deuxième place du groupe derrière le vainqueur, sachant que la première place est directement qualificative pour la Coupe du monde 2026 et la seconde donne place à plusieurs matches de barrages épuisants. L'activiste Jorel Jacques Zang s'offusque du fait que les supporters s'en prennent toujours au sélectionneur et leur dit la vérité.

Tout le monde est devenu expert en football. Quelque chose même qui n'apporte rien du tout au Cameroun. Même les personnes qui ne connaissent pas les simples dimensions d'un stade de football l'ouvrent sur Marc Brys.

Vous pensez qu'aboyer comme des chiens qui ont la rage et en plus sur Facebook fera de vous des personnes sensées ou pertinentes ? On ne vous prend même pas au sérieux dans vos sous-quartiers pour simplement être classés parmi les remplaçants au 2-0, mais c'est vous qui pensez parler à Marc Brys ?

Depuis l'arrivée de ce monsieur dans la tanière, ce sont des victoires sur victoires quand ce n'est pas match nul, mais ça vous ne voyez pas. C'est quand pour la première fois son équipe est battue par 1-0 que vous déversez votre venin sur lui.

Tout le bien que cet homme a fait pour redynamiser cette équipe, ce n'est pas votre problème. Plus d'un an avec les Lions indomptables et il subit sa première défaite et pas une défaite, juste d'un but, ils sont combien comme lui qui peuvent reprendre une équipe morte pour la réformer et tenir le cap pendant un an sans problème ?

Avec tous les problèmes rencontrés, les peaux de banane que certains de vous avec la fédération ont eu à mettre sur son parcours pour l'empêcher de bien effectuer son travail. Il demande depuis des semaines que son principal collaborateur stratégique soit à ses côtés, mais vous le bloquez à ce niveau.

Malgré tout, il fait son job et il le fait bien depuis plus d'un an qu'il est là. Aujourd'hui, du peu qu'on subit notre première défaite, ce sont les aboiements partout. Si vous pouviez autant aboyer sur vos propres dirigeants, il y a longtemps que ce pays aurait décollé avec les bonnes personnes au sommet. Soi-disant vous n'aimez pas perdre, pourtant cela fait 43 ans que vous êtes les plus grands perdants face à Paul Biya et vous êtes faibles face à lui.

Soyez déjà capables de courir dans vos stades de quartier avant de prétendre parler de notre sélectionneur national. En attendant, si vous êtes trop fâchés, allez sortir vos muscles le 12 octobre prochain. Des chats qui miaulent devant Paul Biya, mais qui veulent jouer aux faux lions devant Marc Brys.