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Mesures de Sécurité : Les « belles fille de nuit » aux abois

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Thu, 6 Aug 2015 Source: L'Epervier

Que ferons-nous ? Où irons-nous vivre ? Avec quoi payerons désormais nos loyers et pensions scolaires de nos enfants? Voilà autant de question que se posait une prostituée au lieu-dit Hôtel de ville à Yaoundé après une altercation avec une patrouille des forces de l’ordre.

Cette dame la cinquantaine entamée et visiblement très remontée s’insurgeait contre une patrouille de la police qui a fait décamper les clients qui viennent qui fréquent ces lieux à la recherche d’une partenaire de nuit. Selon des témoignages au cours des rafles organisées par les forces de l’ordre des belles de nuits ont nuitamment appréhendées.

Il ne se passerait plus un jour sans que ces dernières soient conduites dans les cellules. Depuis le renforcement des mesures de sécurité, en plus de la rareté des clients qu’elles doivent affronter, elles doivent également faire face aux rafles constantes des forces de maintien de l’ordre.

Depuis 2013, cette secte terroriste passe par des modes opératoires diversifiées pour semer la psychose dans la société. A son actif, les enlèvements, les attaques armées, le vol, les incendies et cette fois-ci les attentats kamikazes à répétition dans la région de l’Extrême-nord.

Après Fotokol et Maroua deux fois de suite, la secte BOKO HARAM a mis en branle le gouvernement de la République qui sait déjà que tout peut arriver partout n’importe où. Ainsi, entre 20H et 05H du matin, les grandes villes du pays sont contrôlées dans tous les coins et recoins car, l’ennemi rôde à tout moment….

Les activités nocturnes éclaboussées

Au Cameroun en particulier, la nuit est par excellence le moment de recueillement et d’épanouissement des populations. Les bars, les restaurants, les cafés, les salles de jeux inondent les milieux populaires.

Les prostituées à leur tour trouvent leur pitance quotidienne grâce à leur activité. Mais quand arrivent les attentats kamikazes, la situation devient préoccupante et tout le monde opte pour la prudence. En dehors des patrouilles opérées par les forces de l’ordre et qui mettent sous l’éteignoir les prostituées, il faut dire que même les clients ont pris peur et chacun veut rester chez soi.

A l’heure où les soucis pour la rentrée scolaire 2015-2016 préoccupent les parents, les belles de nuit crient au scandale et ne savent à quel saint se vouer. Pendant combien de temps va durer cette situation ? S’interrogent certaines visiblement dépassées par la tournure des évènements. Difficile pour le moment de le savoir, mais toujours est-il que les prostituées rongent désormais leurs freins en attendant trouver des mesures palliatives.

Source: L'Epervier